Gourdon encore et toujours

Les montagnes d’un côté, la Méditerranée de l’autre, parfois on a envie de monter, monter et encore monter, juste pour profiter 5 minutes de ces paysages, si le paradis existe, alors c’est certain, il est ici.

 

Mes circuits trail préférés en région PACA

Autour de Gourdon, 20 kms 880 mètres D+, 3h30 en trail. On peut faire beaucoup plus long ou plus court si on s’arrête à Gourdon.

Je crois que c’est la sortie que je préfère, les possibilités sont infinies. On peut partir du Bar sur Loup et monter à Gourdon, ou bien partir de Gourdon pour ne pas trop se fatiguer dès le départ et faire une boucle plus grande ensuite.

A partir du Bar sur Loup.

La montée est vraiment raide, pas beaucoup de possibilité de courir. Environ 3,5 kms pour 600 mètres D+. C’est un excellent entrainement car en course on court rarement dans les montées aussi raide. Elle est cassante, beaucoup d’escaliers, glissante quand il a plu aussi.

Le paysage est absolument grandiose tout le long du parcours.

les lacets qui mènent à Gourdon

 

Gourdon

 

 

Quand on arrive à Gourdon, soit on redescend, soit on poursuit sur le plateau de Cavillore, et c’est là que les possibilités sont infinies.

Les paysages sont beaucoup plus arides, les températures parfois ne sont pas du tout les mêmes qu’en bas. Il est possible sur le plateau que le temps devienne subitement menaçant.

Plateau du Cavillore

 

Plateau du Cavillore

 

 

En face du plateau du Cavillore, il y a le plateau de Caussol.

Plateau de Caussol

 

Plateau de Caussol

 

Autour de Mandelieu, dans l’Estérel, 24,5 kms, 1151 mètres D+, 4h

Les paysages ne sont pas du tout les mêmes, on court en surplombant la Méditerranée, c’est magique.

 

 

L’Esterel

 

L’Esterel

Il y a des grands chemins de 4×4 accessibles en VTT.

L’Esterel

 

 

Progresser en course à pied et passer de 5 kms, à 10 kms, à 21 kms puis à 42 Kms…

Mes enfants n’ont jamais fait d’athlétisme étant jeunes. Ils n’ont jamais manifesté l’envie de courir. Ils se sont épanouis dans leurs propres activités. Ils ont fait du tennis, du basket, du hand, du badminton aussi. Aujourd’hui, ils courent tous les 3, chacun à leur rythme.

Et on commence à parler d’un beau projet, le marathon de New York tous les 5 en 2020. Ce n’est qu’un projet, on ne sait pas encore où ils seront en 2020.

Continuer la lecture

Travailler son mental

Le sujet n’est pas facile, parce que très personnel, j’ai mis pas mal de temps avant de réaliser qu’une course à pied n’est pas uniquement une question de forme physique. On pense à s’entraîner physiquement, on pense à soigner son alimentation, et le mental ? Cette question du « mental » ne concerne pas seulement les sportifs, mais tout le monde dans la vie de tous les jours, d’où la complexité du sujet, parce qu’il est hors de question de donner des leçons, mais juste de tenter d’expliquer comment on peut gérer une course de plus de 100 kms.

Continuer la lecture

Préparation des 105 kms de l’Aubrac

Hier nous avons effectué avec Alain, Julien et Brice notre dernière sortie longue en vue des 105 kms de l’Aubrac dans 2 semaines.

Très mal remise de ma douloureuse migraine de la veille, cette sortie a été un peu difficile pour moi, mais il est indécent de se plaindre quand on se retrouve dans des paysages aussi grandioses.

Notre terrain de jeu est le plateau de Cavillore, au dessus du magnifique village médiéval de Gourdon, encore peu fréquenté en cette saison.

Habituellement, nous partons du Bar sur Loup et nous montons jusqu’à Gourdon, une belle ascension bien raide de 500 mètres, cette fois-ci nous sommes partis du village de Gourdon pour monter directement sur le plateau de Cavillore situé au dessus de Gourdon.

les lacets qui mènent à Gourdon

plateau de cavillore

20 kms, 880 mètres D+, 3h20, et des paysages grandioses vus d’en haut, avec la Méditerranée en contre bas. Le soleil n’était pas au rendez-vous hier.

Le terrain de jeu est infini, les chemins serpentent partout, même s’il peut être parfois difficile de trouver sa trace. Difficile d’imaginer que la Méditerranée est là tout près. Ce que nous ne voyons pas sur les photos, le ciel était trop nuageux hier, c’est qu’il suffit de tourner de tourner la tête pour voir les sommets enneigés du Mercantour, la Méditerranée d’un côté, la montagne de l’autre.

Le guide randoxygène propose beaucoup de chemins de randonnée (qui servent aussi de parcours trail) dans la région.

Autour de Gourdon

Nous avons fait beaucoup de sorties entre 20 et 30 kms durant les week end précédents. Ces sorties sont effectuées à vitesse très lente, le but n’étant surtout pas de s’épuiser mais d’habituer son corps à un effort de longue durée en vue des 100 kms. Cela nous permet d’accroitre considérablement le volume de kilomètres de la semaine, qui se situe actuellement entre 50 et 60 kms.

Plateau de Cavillore

Durant les deux prochaines, je ne ferai que peu de kilomètres pour arriver en forme dans 2 semaines.

 

Débuter la course à pied à 50 ans

Et pourquoi pas ? A priori, si on peut marcher on doit pouvoir courir.

Les bienfaits de la course à pied ne sont plus à démontrer, et c’est à peu près le seul sport que l’on peut pratiquer sans contrainte d’infrastructure ni de matériel, une bonne paire de basket, un bon soutien gorge si on est une femme et c’est parti !

Trail de Gorbio

Quelques règles de base à respecter :

  • Aller voir un médecin avant de débuter quand même pour vérifier qu’on n’a pas de contre indication majeure.
  • mieux vaut courir sur des chemins que sur la route. C’est beaucoup moins traumatisant pour les articulations.
  • la « sportivité » d’une personne ne se mesure pas au nombre de kilomètres parcourus, alors pas de complexe inutile !  Courir 2 kms quand on débute c’est très bien, ne pas dépasser les 5 kms parce qu’on n’a pas envie d’en faire plus ou qu’on ne peut pas, ne vous rendra pas « moins » sportif que celui qui en fait 50, à chacun ses envies, en fonction de sa forme, du temps qu’on a envie d’y consacrer, des contraintes diverses.
  • choisir les bonnes chaussures : ça ne sert à rien d’avoir 3 cm de crampon si on court sur des chemins roulants sans cailloux ni roche ! Par contre il est utile de choisir des chaussures qui ont un bon amorti. Pour résumer l’amorti d’une chaussure sert à « absorber » les effets négatifs de l’impact au sol, plutôt que de les faire encaisser par les muscles ou les articulations. Certains diront que trop d’amorti rend le pied « fainéant » parce que l’empêche de s’adapter correctement au terrain. Mouais…  personnellement, je ne suis pas adepte du minimalisme, et quand les kilomètres défilent, avoir des chaussures qui ont un amorti correct c’est quand même mieux. L’amorti ne se voit pas, il ne se ressent pas forcément non plus ! Ce n’est pas parce qu’une chaussure est confortable qu’elle a un bon amorti, c’est souvent une question de technologie utilisée dans la fabrication des semelles.
  • Ne pas hésiter à marcher ! Tous les coureurs marchent durant les trails, même les meilleurs (Kilian Jornett marche, la tête baissée, les mains sur les genoux dans les montées) ! Souvent le coureur débutant n’aime pas marcher, il vit ça comme un échec ou un moment de faiblesse. On me pose souvent la question « et durant les course, ça t’arrive de marcher ? » Comme si c’était honteux de marcher 🙂 Non seulement je marche durant les courses, mais en plus je marche même quand je m’entraine, quand j’ai un petit coup de mou ou quand j’ai le cardio qui s’affole ! Quand on débute, on alterne marche et course, 5 mn de marche, 5 mn de course, dès que ça monte on marche, dès que l’on sent que le rythme cardiaque accélère trop, on marche. Mes filles ont débuté la course à pied comme ça, à quinze ans elles ont fait leur 1er 10 kms.
  • Si on peut, on s’équipe d’un cardio fréquence mètre. C’est le meilleur moyen d’avoir la confirmation, quand on n’a pas trop l’habitude de courir, que l’on doit s’arrêter pour marcher ou ralentir. Idéalement il faudrait faire un test d’effort pour avoir une idée de sa fréquence cardiaque maximum. Sinon on applique la bonne vieille méthode : pour une femme : 226-son âge, pour un homme 220-son âge, on obtient une fréquence cardiaque maximum (FCM) et on cale son footing à 75 ou 80 % de cette FCM.
  • Si on ne peut pas s’équiper d’un cardio, on essaie de parler, on doit pouvoir parler sans s’essouffler, sinon, on s’arrête et on marche. On ne s’en rend pas compte mais le fait de s’arrêter ne serait-ce que 2 mn permet au rythme cardiaque de redescendre et on repart reboosté !
  • On boit régulièrement, avant, pendant et après. Le fait de ressentir la soif signifie que le processus de déshydratation est déjà enclenché. Il faut donc boire régulièrement pour ne pas avoir soif. Les tendons notamment ont énormément besoin d’être hydratés, attention aux tendinites, en cas de manque d’eau répété.
  • on n’oublie pas son téléphone, c’est un instrument de sécurité de base, et  la dernière fois que je l’ai oublié, je me suis perdue, impossible de chercher mon chemin je n’avais pas de téléphone…
  • On essaie de motiver les copines autour de soi, c’est toujours plus sympa et motivant de faire du sport à plusieurs.

Franchement, « qu’est-ce que ça fait du bien de faire du sport » ! C’est la réflexion que m’a faite ma fille la dernière fois qu’on est allée à la piscine (ça faisait un petit moment qu’on n’avait pas nagé). On se sent tellement bien après (les fameuses endorphines, l’hormone du bonheur sécrétée lors d’une pratique sportive), on dort bien, bizarrement on est plus reposé que si on était resté assis sur le canapé.

Et si vraiment vous n’avez pas envie de courir, parce que vous pensez que vous allez perdre des litres d’eau, que vous aurez des grosses auréoles sous les bras, un tee shirt qui pue, et la mine écarlate et déconfite de celle qui vient d’en baver pendant 15, 30 ou 60 mn, ce qui n’arrivera pas si vous avez respecté la règle des 75 % de la FCM :-), ce n’est pas grave, il est toujours possible de marcher, pédaler, danser, nager, pagayer….

Je viens de débuter le triathlon, à 54 ans, j’ai fait mon premier triathlon, le format L, 1,9 kms de natation, 85 kms de vélo, 21 kms de course, fabuleuse expérience !

Faire du sport à 50 ans

J’ai passé le cap de la cinquantaine cette année. On lit beaucoup de choses sur le sport à cinquante ans, je ne vais parler ici que de mon ressenti et de mes expériences personnelles.

Je ne parle donc pas de personnes qui se mettraient au sport à 50 ans, personnellement je fais du sport depuis l’enfance et je n’ai jamais arrêté.

J’ai commence par faire de la natation, j’avais une scoliose et le médecin avait dit à mes parents qu’il fallait que je nage….mais quelle idée,  j’ai d’emblée détesté ce sport 🙂 L’eau n’était vraiment pas un élément naturel pour moi ! J’ai assez vite fait de la compétition et je me suis retrouvée prise dans l’engrenage des entrainements tous les jours, des compétitions le week end, des stages pendant les vacances. Quand j’y repense, c’était vraiment pas mon truc, mon truc c’étaient les livres, je passais mon temps le nez dans les bouquins, j’étais même capable de lire le « tout l’univers », et quand je n’étais pas à la piscine j’étais à la bibliothèque, mon deuxième chez moi 🙂 Alors me retrouver tous les jours à barboter dans l’eau froide, à enchainer les longueurs….il en a fallu des années avant que je puisse dire « j’aime nager » !!

Mais il faut croire que la discipline liée au sport, le fait de se dire tous les jours « il faut y aller », même quand on n’a pas du tout envie, a dû quelque part inconsciemment forger mon caractère.

Quand j’ai enfin (!) arrêté la natation à la fin du collège, je me suis dit qu’il fallait que je trouve autre chose, j’étais mordue, c’était trop tard pour faire marche arrière, alors j’ai fait du vélo, ça faisait en fait des années que j’en faisais, avec mon père le week end (enfin quand je ne nageais pas), et j’ai embrayé directement ensuite sur la course à pied.

Je ne me souviens pas d’une année dans ma vie où je n’ai pas fait de sport (quand j’étais enceinte, je nageais, je pédalais, je marchais). J’ai aussi fait du tennis à un moment donné, mais je vais éviter d’en parler parce que je pense qu’il est difficile de trouver plus nulle que moi !

Pour en revenir au fait de faire du sport à 50 ans je pense qu’on manque sans doute un peu de recul sur le sujet.

Nous sommes quasiment la première génération à faire du sport aussi « vieux » :-). Et il y a de plus en plus de cinquantenaires et plus sur les courses ! On s’extasie devant Federer qui gagne des tournois à 36 ans (36 ans quand même, même si je suis largement admiratrice et fan depuis toujours,  il n’a pas 70 ans non plus, il a « juste » 36 ans !!). la génération de mes parents, quand ils avaient eu la chance de faire un peu de sport, arrêtait tout bien avant la quarantaine, quant aux grands sportifs de mon enfance, les Borg, Noah etc, je ne pense pas qu’ils aient encore été sur le circuit passé 30 ans ?

Cette année, l’année de mes 50 ans, je suis inscrite à trois courses de plus de 100 kms (je ne sais pas si je les finirai, mais j’ai validé l’inscription).

Pour l’instant en terme de sensation, je ne sens aucune différence par rapport à ce que je ressentais quand j’avais 20 ans, aucun essoufflement particulier, aucune difficulté musculaire particulière, et aucune baisse de performance. Il y a 20 ans je courais le semi en 1h39, aujourd’hui je pense pouvoir le faire en 1h45 surtout je pense parce que je n’ai plus d’entraînement particulier pour ce genre de course. Je cours un 10 kms en 45 min, ce n’est pas hyper rapide mais je n’ai jamais été une coureuse très rapide 🙂

Je cours entre 40 et 60 kms par semaine, bien plus qu’il y a 20 ans en fait, sans ressentir de fatigue particulière ni de lassitude.

La recherche de performance n’est pas mon moteur principal, mon moteur c’est l’envie et l’incroyable plaisir que me procure le fait de courir ou de marcher dans ces paysages.

et l’envie à 50 ans est toujours la même, si je reste 2 jours sans chausser mes baskets, je trépigne d’impatience à l’idée de sortir à nouveau, la pluie torrentielle, la neige, rien ne peut m’arrêter, quand je m’achète une nouvelle paire de running c’est un peu comme si c’était Noël en avance, je dois me freiner pour ne pas faire une deuxième sortie dans la journée pour les essayer.

Je sais que un jour j’irai moins vite, j’irai sans doute moins loin, mais tant que j’aurais encore envie d’y aller, rien ne changera pour moi.

Parfois je me dis, il faut quand même que je fasse attention, la dernière fois que j’ai vu un médecin, elle m’a dit, « à votre âge quand même il faut être vigilant », mais pourquoi vigilant ? Je n’ai toujours pas compris, alors finalement à bas la vigilance, le jour où je me lasserai, le jour où je me blesserai, et bien ce jour là…. je ne sais pas ce que je ferai ce jour là, je ne l’ai jamais envisagé 🙂

Si je dois trouver un point de difficulté, mais vraiment si je dois chercher en profondeur pour trouver quelque chose, je dirais que la récupération est moins rapide. J’ai mis 2 mois à vraiment récupérer de la CCC, mais comme c’était mon premier 100 kms je n’ai pas de référence, j’aurais peut-être mis également 2 mois il y a 20 ans ? Je ne sais pas si dans 10 ans je pourrais encore courir 100 kms, peut-être que non, peut-être que oui, et si je ne peux plus courir 100 kms et bien j’en ferai 50, et si je ne cours plus et bien je ferai du vélo ou de la randonnée, et je nagerai, parce que oui, aujourd’hui j’adore nager !! Mais j’ai la ferme intention d’être encore là en V4.

Alors le sport à 50 ans ? c’est comme le sport à 10 ans, 20 ans, 30 ans en fait, c’est top !

Je partage ici tous mes trucs et recettes diverses pour rester en forme.

Montagne Sainte Victoire

Nous passons avec Brice un long week end de 4 jours à Aix en Provence.

On est installé confortablement « à la Maison« , magnifique chambre d’hôtes tenue par un couple charmant, Cristel et Christophe Lasserre.

Bien entendu, nous profitons de notre week end pour faire une « petite » sortie en mode trail, depuis le temps que nous rêvions de découvrir la montagne Sainte Victoire !

Le parcours que nous avons choisi fait 15 kms, 900 mètres de Dénivelé.

Continuer la lecture