L’hiver est ma saison préférée pour courir. Sur la côte d’Azur, la lumière est magnifique. Et il faut être honnête, l’hiver ici ressemble plutôt au printemps.
Mais courir dans la neige ou dans le froid est aussi un réel plaisir si on est bien équipé.
Et pour être bien équipé, ne pas sous estimer les extrémités, la tête, les mains et les pieds. C’est par la tête que s’effectue la plus grosse déperdition de chaleur, alors bonnet, bandeau ou autre mais on se couvre la tête.
Mes photos préférées de sorties hivernales.
Levens
Hivernale des Templiers- température -10 sur les crêtes
J’ai la chance de partager ma passion du sport avec mon mari, et aujourd’hui avec mes enfants. C’est d’ailleurs en faisant du sport que nous nous sommes rencontrés mon mari et moi.
Cela représente forcément une part importante de notre vie.
On participe aux mêmes courses, on les fait parfois ensemble, parfois chacun de son côté. Cette photo est ma préférée, arrivée de la TDS, après 123 kms, 6800 mètres de dénivelé, 31 h de course quasiment ensemble du début à la fin.
A l’époque, je testais sur les conseils d’un ami une nouvelle méthode d’entrainement pour pouvoir passer le cap difficile de l’ultra trail, la méthode Maffetone.
C’est juste le rêve de plusieurs années de course à pied, cette course de 170 kms et 10000 mètres de D+. Jusqu’ici j’en rêvais comme on rêve de quelque chose d’inaccessible, qu’on n’aura jamais. J’en rêve depuis que j’en entends parler par tous les copains ou copines qui l’ont faite. C’était pour moi un aboutissement, pendant longtemps je me suis dit que j’aimerais courir l’utmb avant mes 50 ans tout en me disant que je n’en avais pas les capacités…. c’est raté pour les 50 ans, ce sera 51, peut être, puisque je tente ma chance au tirage au sort pour 2019. Et j’envisage déjà autre chose après l’UTMB désormais, comme La Diagonale des Fous, ou le triathlon et un ironman à Nice.
La tentation de s’inscrire à la TDS (123 Kms, 7000 D+) est venue peu de temps après avoir franchi la ligne d’arrivée de la CCC en 2017, elle est venue de Brice, mon mari. Moi à ce moment là j’en étais encore à me dire « plus jamais ». La tentation de m’inscrire à l’UTMB est venue 1 seconde après avoir franchi la ligne d’arrivée de la TDS.
Nous avions Brice et moi bouclé la CCC en 2017 sans difficulté majeure (ce qui ne veut pas dire que ça a été facile, mais pas de gros bobos musculaires ou autre), néanmoins nous savions bien que la la marche à franchir pour arriver finisher de la TDS était vraiment haute.
Les plateaux de Caussols et Cavillore, au dessus du pittoresque village de Gourdon offrent une variété infinie de sentiers.
Notre sortie de samedi faisait 20 kms pour 670 m D+, une sortie assez roulante d’un peu plus de 3 heures. Nous nous sommes garés en bas du radar du Haut Montet, avec un passage par l’observatoire de Caussols.
Les montagnes d’un côté, la Méditerranée de l’autre, parfois on a envie de monter, monter et encore monter, juste pour profiter 5 minutes de ces paysages, si le paradis existe, alors c’est certain, il est ici.
Autour de Gourdon, 20 kms 880 mètres D+, 3h30 en trail. On peut faire beaucoup plus long ou plus court si on s’arrête à Gourdon.
Je crois que c’est la sortie que je préfère, les possibilités sont infinies. On peut partir du Bar sur Loup et monter à Gourdon, ou bien partir de Gourdon pour ne pas trop se fatiguer dès le départ et faire une boucle plus grande ensuite.
A partir du Bar sur Loup.
La montée est vraiment raide, pas beaucoup de possibilité de courir. Environ 3,5 kms pour 600 mètres D+. C’est un excellent entrainement car en course on court rarement dans les montées aussi raide. Elle est cassante, beaucoup d’escaliers, glissante quand il a plu aussi.
Le paysage est absolument grandiose tout le long du parcours.
les lacets qui mènent à Gourdon
Gourdon
Quand on arrive à Gourdon, soit on redescend, soit on poursuit sur le plateau de Cavillore, et c’est là que les possibilités sont infinies.
Les paysages sont beaucoup plus arides, les températures parfois ne sont pas du tout les mêmes qu’en bas. Il est possible sur le plateau que le temps devienne subitement menaçant.
Plateau du Cavillore
Plateau du Cavillore
En face du plateau du Cavillore, il y a le plateau de Caussol.
Plateau de Caussol
Plateau de Caussol
Autour de Mandelieu, dans l’Estérel, 24,5 kms, 1151 mètres D+, 4h
Les paysages ne sont pas du tout les mêmes, on court en surplombant la Méditerranée, c’est magique.
L’Esterel
L’Esterel
Il y a des grands chemins de 4×4 accessibles en VTT.