Il m’a fallu du temps pour digérer la déception de ne pas pouvoir participer à l’UTMB. J’avais très peu de chance d’être tirée au sort, mais en éternelle optimiste je me projetais déjà dans l’aventure.
REFUSÉ À LA COURSE UTMB®
Il m’a fallu du temps pour digérer la déception de ne pas pouvoir participer à l’UTMB. J’avais très peu de chance d’être tirée au sort, mais en éternelle optimiste je me projetais déjà dans l’aventure.
REFUSÉ À LA COURSE UTMB®
On ne peut pas m’accuser de chauvinisme puisque je ne suis pas originaire de la Côte d’Azur, alors je peux le dire : je ne pense pas qu’il y ait beaucoup de régions qui offrent autant de merveilles que l’arrière pays niçois.
J’ai la chance de partager ma passion du sport avec mon mari, et aujourd’hui avec mes enfants. C’est d’ailleurs en faisant du sport que nous nous sommes rencontrés mon mari et moi.
Cela représente forcément une part importante de notre vie.
On participe aux mêmes courses, on les fait parfois ensemble, parfois chacun de son côté. Cette photo est ma préférée, arrivée de la TDS, après 123 kms, 6800 mètres de dénivelé, 31 h de course quasiment ensemble du début à la fin.
Je vais faire un retour d’expérience sur cet article que j’avais posté en mars 2018, nous sommes aujourd’hui en novembre 2018
Courir lentement pour courir plus longtemps
A l’époque, je testais sur les conseils d’un ami une nouvelle méthode d’entrainement pour pouvoir passer le cap difficile de l’ultra trail, la méthode Maffetone.
C’est juste le rêve de plusieurs années de course à pied, cette course de 170 kms et 10000 mètres de D+. Jusqu’ici j’en rêvais comme on rêve de quelque chose d’inaccessible, qu’on n’aura jamais. J’en rêve depuis que j’en entends parler par tous les copains ou copines qui l’ont faite. C’était pour moi un aboutissement, pendant longtemps je me suis dit que j’aimerais courir l’utmb avant mes 50 ans tout en me disant que je n’en avais pas les capacités…. c’est raté pour les 50 ans, ce sera 51, peut être, puisque je tente ma chance au tirage au sort pour 2019. Et j’envisage déjà autre chose après l’UTMB désormais, comme La Diagonale des Fous, ou le triathlon et un ironman à Nice.
Je suis une grande fan de décathlon, depuis des années ils innovent dans tous les sports, et proposent des produits de qualité à bas prix.
Ma dernière trouvaille est cette jupe conçue pour le trail. J’ai fait les 120 kms de la TDS avec, les 42 kms du trail de Gorbio, et bien d’autres encore. Une très belle trouvaille à tout petit prix.
Comme tous les jupes prévues pour la course, il y a un short en dessous.
Qu’a-t-elle de plus que les autres ?
Ce qui m’a séduite en premier lieu, ce sont les nombreux rangements à la ceinture. Et la place pour ranger le téléphone. Quand on fait des courses, et à fortiori des très longues distances, on a besoin que les choses vitales, comme la nourriture, soient facilement accessibles. Au bout de 30 kms, si on doit enlever le kamelbak pour manger, on cesse de s’alimenter. Auparavant j’étais équipée d’un kamelbak et d’une ceinture dans laquelle je rangeais l’alimentation et le téléphone. La jupe a remplacé la ceinture.
Dans la poche zippée devant, je range mon téléphone, dans les 2 espaces que l’on voit en vert sur les côtés je mets 2 barres dans chaque, et un paquet de mouchoirs dans la poche derrière zippée aussi, que l’on ne voit pas sur la photo. Toute la ceinture est dédiée au rangement.
Le confort durant la course est parfait, le short ne remonte pas et évite de cette façon tous les frottements.
C’est le gros avantage du short « serré » par rapport aux autres shorts, il n’y a pas de frottement sur les longues distance.
Et pour l’entrainement, elle est parfaite aussi, je range mon téléphone, mes clefs, des mouchoirs.
Un petit conseil, ne surtout pas la prendre trop grande, il faut qu’elle soit limite un peu serrée de façon à ce qu’elle ne tombe pas une fois que les poches seront remplies.
Ce modèle existe en short. J’aime un peu moins l’aspect esthétique. Je trouve la jupe jolie en plus d’être pratique et confortable.
Et le short existe bien sur pour les hommes, et en version longue également.
La tentation de s’inscrire à la TDS (123 Kms, 7000 D+) est venue peu de temps après avoir franchi la ligne d’arrivée de la CCC en 2017, elle est venue de Brice, mon mari. Moi à ce moment là j’en étais encore à me dire « plus jamais ». La tentation de m’inscrire à l’UTMB est venue 1 seconde après avoir franchi la ligne d’arrivée de la TDS.
Nous avions Brice et moi bouclé la CCC en 2017 sans difficulté majeure (ce qui ne veut pas dire que ça a été facile, mais pas de gros bobos musculaires ou autre), néanmoins nous savions bien que la la marche à franchir pour arriver finisher de la TDS était vraiment haute.
La TDS 2018, enfin, le 3ème ultra de l’année pour Brice mon mari et moi.
La TDS (la Trace des Ducs de Savoie) c’est 121 kms et 7000 mètres de D+, une grosse étape à franchir par rapport à notre dernier ultra l’UTCAM, 90 kms et 6000 mètres D+.