La jupe trail Decathlon

Je suis une grande fan de décathlon, depuis des années ils innovent dans tous les sports, et proposent des produits de qualité à bas prix.

Ma dernière trouvaille est cette jupe conçue pour le trail. J’ai fait les 120 kms de la TDS avec, les 42 kms du trail de Gorbio, et bien d’autres encore. Une très belle trouvaille à tout petit prix.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Comme tous les jupes prévues pour la course, il y a un short en dessous.

Qu’a-t-elle de plus que les autres ?

  • un prix extrêmement attractif, 20 euros
  • un confort parfait durant la course, le short ne remonte pas
  • des rangements tout autour de la ceinture hyper pratiques pour s’alimenter, 6 poches au total
  • une poche à l’avant pour le téléphone, ou pour une flasque de 150 ml
  • une poche à l’arrière pour le téléphone ou une flasque de 250 ml

Ce qui m’a séduite en premier lieu, ce sont les nombreux rangements à la ceinture. Et la place pour ranger le téléphone. Quand on fait des courses, et à fortiori des très longues distances, on a besoin que les choses vitales, comme la nourriture, soient facilement accessibles. Au bout de 30 kms, si on doit enlever le kamelbak pour manger, on cesse de s’alimenter. Auparavant j’étais équipée d’un kamelbak et d’une ceinture dans laquelle je rangeais l’alimentation et le téléphone. La jupe a remplacé la ceinture.

Dans la poche zippée devant, je range mon téléphone, dans les 2 espaces que l’on voit en vert sur les côtés je mets 2 barres dans chaque, et un paquet de mouchoirs dans la poche derrière zippée aussi, que l’on ne voit pas sur la photo. Toute la ceinture est dédiée au rangement.

 

Jupe trail decathlon

 

 

 

 

 

 

 

Le confort durant la course est parfait, le short ne remonte pas et évite de cette façon tous les frottements.

C’est le gros avantage du short « serré » par rapport aux autres shorts, il n’y a pas de frottement sur les longues distance.

 

 

 

 

 

 

Et pour l’entrainement, elle est parfaite aussi, je range mon téléphone, mes clefs, des mouchoirs.

Un petit conseil, ne surtout pas la prendre trop grande, il faut qu’elle soit limite un peu serrée de façon à ce qu’elle ne tombe pas une fois que les poches seront remplies.

Ce modèle existe en short. J’aime un peu moins l’aspect esthétique. Je trouve la jupe jolie en plus d’être pratique et confortable.

Et le short existe bien sur pour les hommes, et en version longue également.

 

 

 

 

 

 

 

Gaufres et crêpes sans gluten

2 recettes à faire la veille, ou le matin, pour un petit déjeuner savoureux.

Gaufres sans gluten

pour 5 à 6 gaufres

  • 100 g de farine, mix de farine de poix chiche, de riz et Sarrazin
  • 30 g de sucre (ou pas, si on met de la confiture ensuite sur les gaufres, pas la peine de sucrer la pâte)
  • 2 oeufs
  • 1 sachet de levure
  • 40 gr de beurre
  • 150 ml moitié eau et lait

Séparez le blanc des jaunes, battre les blancs en neige, mélangez la farine, le sucre, la levure, les jaunes et le beurre fondu, rajoutez ensuite les blancs battus en neige.

Crêpes sans gluten

  • Mix de farine de riz, pois chiches et farine de Sarrazin
  • un mélange de lait et eau
  • 1 oeuf

Pour une texture plus moelleuse, on peut mettre un yaourt.

On peut les faire nature ou rajouter une banane écrasé, ou des pommes ou poires.

Dans ce cas, on fait revenir une poire coupée en morceaux dans un peu de beurre, et on met la pâte à crêpes. Ca ressemble à une omelette, c’est délicieux. Montre en main, ça prend 5 mn à préparer et cuire.

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Le petit déjeuner

Le petit déjeuner est le repas le plus important de la journée, c’est celui, souvent par manque de temps, auquel on accorde le moins d’importance. On mange d’ailleurs souvent tous les jours la même chose au petit déjeuner, on ne mange pas tous les jours des carottes et du riz au déjeuner ?

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Préparer un trail de plus de 100 kms

La tentation de s’inscrire à la TDS (123 Kms, 7000 D+) est venue peu de temps après avoir franchi la ligne d’arrivée de la CCC en 2017, elle est venue de Brice, mon mari. Moi à ce moment là j’en étais encore à me dire « plus jamais ». La tentation de m’inscrire à l’UTMB est venue 1 seconde après avoir franchi la ligne d’arrivée de la TDS.

Nous avions Brice et moi bouclé la CCC en 2017 sans difficulté majeure (ce qui ne veut pas dire que ça a été facile, mais pas de gros bobos musculaires ou autre), néanmoins nous savions bien que la la marche à franchir pour arriver finisher de la TDS était vraiment haute.

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Allo docteur bobo

Je ne vais jamais chez le médecin, je croise les doigts mais je n’ai pas souvent l’occasion de m’y rendre, une fois par an pour refaire mon certificat médical.

Ce que je vais raconter ici n’a rien à voir avec le sport, je le raconte parce que j’avoue l’expérience a été un peu « traumatisante », sans doute parce que je n’ai pas l’habitude de fréquenter les cabinets médicaux.

Je ne suis pas féministe, je suis la première à vanter les mérites des courses mixtes, je n’ai jamais eu à subir les comportements sexistes ou machistes ou pires de certains hommes dont on parle beaucoup aujourd’hui…. sauf hier, chez le médecin, pour la première fois de ma vie, à 50 ans.

Je profite d’un problème administratif à régler pour me rendre chez le médecin. Je « souffre » depuis quelques temps de petits soucis digestifs, souffrir est un bien grand mot, mais à mon âge, je me dis qu’il serait bon de consulter quand même. Est-ce bien raisonnable ? J’ai mauvaise conscience, car mes problèmes ne me semblent pas graves, je ne vais quand même pas creuser le déficit de la sécu juste parce que de temps en temps je ne digère pas bien la pizza 4 fromages ? Bon allez j’y vais. Quel est votre médecin traitant ? ben j’en ai pas… arg je commence mal, la secrétaire me regarde de travers, mais quand je dis que je ne vais jamais chez le médecin, ce n’est pas une figure de style. Pas de médecin traitant, pff… vous irez chez le docteur X.

Parfait, je vais dans la salle d’attente, je manque de laisser passer mon tour, le docteur X connaissait visiblement le patient après moi, et avait envie sans doute de taper un petit brin de causette. Pas grave, ça tombe bien, je ne suis pas pressée. Il y a le dernier « Elle » sur la table, j’ai de la lecture.

Ah c’est à moi, le docteur X est accompagné de sa charmante étudiante en médecine, il m’accueille avachi sur son fauteuil (ce n’est pas de ma faute, sans doute trop de discipline sportive, à chaque fois que je vois quelqu’un avachi sur une chaise, j’ai envie de lui dire « tiens toi droit »). Et je commence à lui expliquer ce qui m’amène. Dommage ce n’est pas un rhume, case doliprane, ce n’est pas une angine, cas antibiotique, attention si c’est viral pas d’antibiotique. Ce n’est pas une gastro, case smecta (le truc immonde qui a traumatisé des générations entières).

Le docteur X fronce les sourcils. Zut, mon cas ne rentre pas dans une case, oh là là ce n’est pas bon signe. A partir de là, je vais subir un interrogatoire en règle, interrogatoire psychologique. Je reprécise que mon problème de base est digestif. Le docteur X a une tête à vous faire détester tous les psys de la terre (il n’est pas psy de base, mais là il a changé de casquette, rien que pour moi, quelle chance). Il me regarde enfoncé dans son fauteuil, ses petits yeux fixes derrière ses grosses lunettes, pourvu qu’il ne me branche pas sur le sujet du sport, je ne pense pas que ce soit sa tasse de thé.

J’essaie de le réorienter sur mes intestins, mais visiblement ça ne le passionne pas. Combien ai-je d’enfants, sont-ils toujours à la maison, sont-ils en bonne santé, comment ça se passe avec mon mari, que fait mon mari dans la vie, comment je me sens psychologiquement, comment je supporte ma nouvelle vie ? Je dors bien ?  ça va durer 10 mn. J’essaie de ne pas me départir de mon calme, je me vois déjà repartir du cabinet avec la camisole. Je me dis à un moment qu’il a dû lire le dernier bouquin à la mode écrit sur le sujet par une jeune médecin allemande où elle explique que tout vient de l’intestin, y compris notre joie de vivre, ou pas. Pourquoi n’y ai-je pas pensé avant de venir ? Dommage je ne l’ai pas lu sinon on aurait pu comparer nos impressions de lecture.

Le sujet fatidique arrive, « est ce que vous faites du sport »,

A ce moment là, je me liquéfie. Il fait 40 degrés dans le cabinet, c’est encore l’été sur la côte d’Azur. Je réfléchis à toute vitesse, c’est dingue mais la plupart des médecins détestent le sport. Le pauvre message de la sécurité sociale qui s’échine à faire comprendre qu’il faut bouger pour être en bonne santé ne trouve que très peu de relai auprès du corps médical. Je lui sors vaguement que je cours 4 fois par semaine, 1 heure à chaque fois. Là il ne dit plus rien, c’est sur je viens de gagner mon ticket pour une consultation chez le psy, le vrai pas lui. « je ne vais pas vous parler des méfaits du sport à haute dose sur l’organisme ? » Il est terrifiant le docteur X, vraiment. Non n’en faite rien, pour tout vous dire j’ai déjà essayé la cigarette (quand j’étais jeune, il y a prescription ), l’alcool (je suis plus Bordeaux que Bourgogne, et plus rouge que blanc, mais avec énormément de modération) et les substances illicites, type nutella, blanquette de veau ou fondant au chocolat, mais définitivement je préfère le sport. Ce qui ne m’empêche pas d’apprécier la blanquette de veau avec un petit verre de bordeaux (un tout petit verre de bordeaux, la blanquette c’est à volonté), sinon je bois de l’eau, tous les jours, et je suis moins fan du fondant au chocolat, je suis désolée, nobody’s perfect non ??

A ce moment là je me dis qu’il serait de bon ton que j’écourte le RV, je ne suis pas certaine qu’il apprécie mon humour à deux balles, je vais repartir du cabinet sans aucune réponse à mes questions, sans solution donc. Bon… mon problème n’était pas gravissime. Et j’ai résolu mon petit problème administratif.

Je suis ressortie folle de rage par contre. J’aurais eu besoin d’un petit footing (petit on est bien d’accord, ne pas dépasser la dose prescrite). La question que je me pose est simple.

Si un homme va chez le médecin parce qu’il souffre de simples problèmes digestifs, est-ce qu’on évoque d’emblée la dépression ? Est-ce qu’on le cuisine sur sa relation avec sa femme ou avec ses enfants ? Ou est-ce qu’on essaie de traiter son problème de façon professionnelle ? Je ne suis pas un homme, et mon mari ne va jamais chez le médecin, je n’ai pas la réponse.

C’est insultant à un double niveau. La dépression est une vraie maladie, ce docteur X. l’a rabaissée à un banal problème de santé de femme hystérique. Vous êtes une femme, votre corps est dirigé par ses « humeurs » (on n’est pas loin de Molière là). Petite parenthèse, hystérie et utérus ont la même étymologie. Pendant des siècles on a supposé que seules les femmes pouvaient être hystériques du fait qu’elles possédaient un utérus. C’était durant l’antiquité, le moyen âge aussi sans doute, on est juste au 21ème siècle, mais visiblement certaines idées perdurent.

Parce que je suis une femme, mes problèmes de santé sont donc forcément psychosomatiques ? Parce que j’ai 50 ans, j’ai forcément des problèmes de couple ? qui vont forcément attaquer mon pauvre mental défaillant de femme vieillissante ? Une petite saignée peut-être pour remettre tout ça en place ? On en est là encore au 21ème siècle ? C’est encore comme ça qu’on étudie la médecine ? Devoir subir une consultation médicale avec un médecin qui bombe le torse devant sa stagiaire, et qui essaie de ressortir les quelques heures de psycho qu’il a (mal) suivi durant ses années de médecine, ou le condensé de sa dernière lecture estivale ?

Pathétique.

Au bout des 10 mn il m’a quand même dit, qu’il était obligé d’évacuer toutes les possibilités, certes pourquoi pas ? Ouf la dépression est évacuée, encore 10 mn et je finissais par y croire, mais alors j’ai quoi ? On ne sait pas, oh la boulette, il a oublié de traiter le fond du problème ! Je repars en courant du cabinet, histoire d’être certaine qu’il ne me rattrape pas, quand même avec une petite ordonnance, je suis une éternelle optimiste, on va dire que je n’ai rien, ce sera plus simple.

Je ne suis pas stupide au point de mettre tous les médecins dans le même panier, mon précédent médecin en région parisienne (une femme) était formidable. Mais celui-là… que dire….

J’ai la chance d’être en bonne santé, la prochaine fois que je mettrais un orteil dans un cabinet médical, ce sera pour obtenir mon certificat pour faire l’UTMB, dans 6 mois. J’ai 6 mois pour trouver une signification à ces 4 lettres, parce que Ultra Trail, ça ne va pas être possible. Et un mot qui commence par U ce n’est pas facile à trouver.

Et j’ai intérêt à me construire un discours béton, genre je fais « un peu » de course à pied, et de temps en temps le dimanche je fais une « petite » sortie, « un peu » plus longue, mais type rando, rien de bien méchant.

Parce que si je me pointe en disant « j’ai besoin d’un certificat médical pour faire une course de 170 kms », et crapahuter 40 heures dans la nature, là c’est sûr, j’ai droit à la camisole !! Brice lui par contre, ça passera tout seul, je suis prête à lancer les paris.

 

TDS 2018 – galerie photos