Gotorlekuen Itzulia Trail

42 kms, 3000 de dénivelé.

Départ du Gotorlekuen Trail à Saint Pée sur Nivelle

L’année dernière la course m’avait laissé un sentiment mitigé. Je l’avais trouvée très difficile avec un fort ratio kms/dénivelé, des descentes extrêmement techniques. Mais j’y suis quand même retournée, parce que c’est le Pays Basque et que le parcours est magnifique. Sous le soleil, ça ressemble à ça.

Gotorlekuen Itzulia Trail

Mais cette année c’était pluie et brouillard, pas froid par contre. Le ciel est très menaçant au départ, mais il ne pleut pas encore.

Après deux ans passés à Pessac, mon entrainement au dénivelé est loin d’être au top. Brice est blessé depuis un mois, j’ai perdu momentanément mon partenaire de course, le seul dénivelé pour moi consiste à monter les escaliers du Bourgailh… je n’ai pas fait une seule fois la Rhune, aucun entrainement à Bouiliac non plus, rien…Je ne pars pas en toute confiance sur cette course. La distance ne me fait pas peur (on a fait les 80 kms de la Saintelyon début décembre), mais le dénivelé si ! J’ai également depuis deux semaines une sévère rechute de mes problèmes gastriques, je ne peux quasiment rien manger, à part du riz et des pommes de terre… Mais tel Jean-Claude Duss, un maitre à penser sous côté en sport je trouve :-), je me suis dit « oublie que tu n’as aucune chance, et vas y ! » Et tant qu’à y aller, je vais me fixer un objectif ambitieux, arriver en haut de la Rhune avec 30 mn d’avance par rapport à l’année dernière. A ce moment là, Brice a quand même essayé de calmer mes ardeurs, en me disant que 15 mn serait déjà pas mal… mais dans un coin de ma tête je garde 30.

Je décide de me préparer mes propres « barres » (une super recette à base de blancs d’oeuf et d’amande en poudre, une sorte de financier plus solide, délicieux !) et j’essaierai durant la course de faire attention à tout ce que je prends sur les ravitos, avec interdiction pour moi de toucher aux boissons gazeuses, pas de Saint Yorre, pas de coca. Je pars avec quelques contraintes quand même, et beaucoup d’angoisse. Je ne vais boire que de l’eau durant toute la course. Je vais donc devoir trouver une autre façon d’avoir un apport en sel, charcuterie, fromage, des choses que je ne digère plus en fait.

Au moment du départ, la confiance n’est pas extrême, mon niveau de stress est même assez élevé, d’autant que la météo s’annonce mauvaise. Cette année on ne profitera pas du paysage exceptionnel, il a plu quasiment toute la journée et la moitié de la course s’est faite dans le brouillard, la météo, ça ne se contrôle pas. Mais en toute honnêteté je préfère nettement le froid à la chaleur.

Et malgré tout, j’ai pris un plaisir fou à faire ces 42 kms. Et chose totalement inhabituelle, j’ai pris du plaisir pendant 42 kms.

Dès les premiers kilomètres j’ai senti que la course allait bien se passer. Je n’aime pas trop ce sentiment d’ailleurs et j’essaie de lutter contre, parce que ça marche aussi en sens inverse, il arrive que les débuts de course soient poussifs et malgré tout il faut continuer. Et parfois la tendance s’inverse. Du coup, mon objectif de 30 mn en moins, me trotte dans la tête.

Du départ au train de la Rhune à Ascain, 9 kms 579 D+

Le départ jusqu’au train de la Rhune à Ascain est plutôt roulant, avec deux petites bosses quand même. J’ai gagné 15 mn par rapport à mon chrono de l’an passé. Mais sur le moment je n’y ai pas prêté attention.

Premier ravito, je bois de l’eau, j’attrape un morceau de saucisson, du pain d’épice et des abricots secs, que des aliments que normalement je n’aime pas du tout (sauf le saucisson bien sur), mais qui bizarrement passent très bien en course.

Je ne m’attarde pas au ravitaillement et attaque la montée de la Rhune.

Du train au sommet de la Rhune, kms 14, 1340 D+ cumulés

Je ne sais pas ce qui va se passer durant cette montée de la Rhune, je suis hyper bien. Je monte sans difficulté. Il fait froid, de plus en plus froid au fur et à mesure que l’on monte, ce qui est une excellente nouvelle pour moi ! Je m’arrête à 200 mètres du sommet pour mettre ma goretex, il y a énormément de brouillard, on n’y voit pas à 20 mètres et il pleut. Arrivée en haut, je regarde ma montre et je m’aperçois que j’ai 1h15 d’avance sur mon chrono de l’année dernière ! Pas 15 mn, pas 30, non, 1h15 !! Je suis tellement interloquée que je vais demander confirmation à quelqu’un, je pense sur le moment que ma montre buggue. Je savais que la montée s’était bien passée, mais à ce point, c’est inespéré !!

A partir de là, je vais courir avec le sentiment diffus que forcément je vais payer cette petite audace à un moment ou à une autre. Et en même temps, j’ai des ailes aux pieds ! Il reste quand même à peu près 28 kms de course, et plus de 1500 mètres de dénivelé. Alors malgré tout je ne ralentis pas et je me dis que tant que ça passe je continue et j’aviserai le moment voulu. Ce qui est évidemment une très mauvaise stratégie de course, mais sur le moment ça m’a paru être une bonne idée.

Du sommet de la Rhune au ravito de Trabenia, kms 20, 1700 D+ cumulés

Les organisateurs ont modifié le tracé de la descente de la Rhune. L’année dernière c’était apocalyptique, droit dans la pente dans la boue et la roche glissante. Cette année c’était un peu plus praticable, même si ça reste la Rhune, on n’est pas non plus dans du 100% praticable. Quelques belles glissades plus tard, je me retrouve en bas, en route pour la petite Rhune.

Par contre là, aucune modification du tracé de la descente, je crois que c’est la pire descente que je connaisse, très raide et très boueuse, les quadris souffrent.

J’évite de regarder ma montre avant l’arrivée au ravitaillement, même si je n’ai pas le sentiment de ralentir. Et je constate avec bonheur que j’ai maintenu mon avance d’1h15 par rapport à mon chrono de l’an passé.

Je m’arrête 10 mn au ravito le temps de manger et de recharger en eau, et j’attaque la grosse montée, toujours avec ce sentiment que je vais payer mon heure d’avance !

Du ravito du kms 22 au ravito du 30ème (train d’Ascain), à peu près 2300 D+ cumulé

Mais non ! Toujours pas ! Je grimpe sans difficulté les 600 mètres de dénivelé qui nous ramène à Ascain. Le terrain ici n’est pas technique, en temps normal c’est même très joli, on peut courir sur le plat et dans les descentes, mais la montée est quand même bien raide, c’est en cas général ici que l’on commence à voir des coureurs en difficulté.

Gotorlekuen Itzulia Trail

Bien évidemment la photo date de l’année dernière. Une photo prise dans le brouillard et sous la pluie, ça ne rend pas pareil. Mais c’est raide, très raide. J’arrive à Ascain, en me disant « plus que 12, quoi qu’il arrive je finis ! et tant pis si je fais tout en marchant ».

Les 12 derniers kilomètres, 500 mètres de D+ restants

Et bien non ! Toujours pas fatiguée, les jambes vont bien, le cardio aussi, je cours partout où je peux courir, y compris dans les faux plats montants, les descentes sont bien glissantes, mais ça passe. Il reste trois montées, je m’en souvenais très bien, pas très longues mais à ce moment de la course, toutes les montées même les plus courtes sont difficiles, je vais même faire une folie et m’offrir un demi verre de coca au dernier ravito ! et j’arrive avec bonheur à Saint Pée sur Nivelle en ayant conservé mon 1h15 d’avance. Je suis contente de voir Brice et les filles à l’arrivée ! Je suis trempée, je commence à avoir froid.

Arrivée du Gotorlekuen

Franchement je suis hyper satisfaite, je crois que je n’ai pas fait une aussi bonne course avec d’aussi bonnes sensations depuis la TDS en 2018 ! J’avais également eu de très bonnes sensations sur la Saintelyon.

Je finis au pied du podium de ma catégorie, en ayant le sentiment que je n’aurais pas pu faire beaucoup mieux, donc très satisfaite de cette journée.

Alors globalement que s’est-il passé ? Il y a deux mots que je déteste, ce sont les mots chance et hasard. En sport ça n’existe pas. Je pense que paradoxalement, mes sempiternels problèmes gastriques m’ont aidée. Pendant les deux semaines qui ont précédé la course, j’ai suivi contrainte et forcée un régime très strict, sans alcool, sans sucre, sans fodmap, sans graisse cuite, sans rien en fait. Du riz, des pommes de terre, les légumes que j’arrive à digérer et des oeufs. Evidemment je ne mange pas comme ça toute l’année, seulement en période de « grosses crises ». J’ai perdu plus d’un kilo, sachant que durant les 6 derniers mois toujours à cause de ces maudits problèmes, j’en avais déjà perdu 3.

Je viens de traverser deux années sportives assez difficiles, quelques blessures, énormément de soucis digestifs, baisse de moral, baisse de forme, pas mal de courses ratées, et depuis quelques mois je sors enfin du tunnel. Ce qui est très positif.

Tout ça mis bout à bout a fait que malgré le stress, je suis partie avec un mental gagnant, tout le contraire de ce que je vivais depuis deux ans, et ça a payé.

Tout le long de la course, j’ai focalisé sur l’alimentation, avec un stress énorme, celui de ne plus pouvoir manger, celui d’avoir tellement mal, qu’au bout d’un moment je me retrouve pliée en deux, ce qui n’est pas pratique pour courir, et qui m’arrive de façon chronique en course. Donc aucune boisson pétillante, j’ai tout fait à l’eau, je n’ai mangé que mes pseudos financiers et 2 pompotes, et sur les ravitos, je prenais du pain d’épice, des abricots secs, j’ai mangé quelques tuc pour l’apport en sel. Malheureusement il n’y avait pas de fromage, on est pourtant au pays du fromage de brebis ! J’ai du me contenter de quelques tranches de saucisson mais vraiment très peu. Je ne mangeais jamais avant une descente, toujours en bas ou durant une montée. Et ça a fonctionné !

7h30 pour ces 42 kms et 3000 mètres de D+

Le Montan’Aspe

35 kms, 2600 m de D+ dans les Pyrénées.

J’avais déjà tenté cette course l’année passée avec un abandon sur chute au milieu de la course.

Je savais que le terrain était très difficile, un fort ratio dénivelé/kms, et des descentes très techniques. Une course à priori pas du tout faite pour moi, et pourtant tout s’est très bien passé.

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Chronique d’un machisme ordinaire

Le titre est volontairement provocateur, le mot beaucoup trop fort, il n’est pas question de machisme ici, mais justement, j’ai du mal à trouver le mot qui convient.

Je fais du sport depuis toujours, j’ai toujours fait beaucoup de compétitions, bref j’ai toujours évolué dans ce milieu (je commence déjà à me justifier là, j’en parle plus bas).

Et il faut quand même admettre que le sport reste malheureusement majoritairement une affaire d’hommes. Les chiffres parlent d’eux même. En trail, plus on augmente les distances, moins il y a de femmes. 

Je le dis moi-même, je n’ai jamais réellement souffert de comportement machiste, mais il faut croire qu’en vieillissant je deviens moins tolérante face à ce que j’appellerais le sexisme bienveillant (le terme n’est pas de moi).

J’entends par là que toutes les petites phrases, pas vraiment méchantes n’est-ce-pas, mais lourdes de sens, m’indisposent de plus en plus.

Et la phrase qui m’indispose le plus depuis quelques temps, à chaque fois qu’une femme se plaint d’un comportement un peu douteux, c’est « oh mais tu prends tout de travers, ce n’était pas dit méchamment »

Je ne peux plus supporter cette phrase. Faut-il tout supporter sous prétexte que ce n’est pas dit méchamment ?

Évidemment que ce n’est pas dit méchamment, mais c’est quand même dit avec une arrière-pensée non ? Sinon ce ne serait pas dit du tout ! Allo Freud, tu peux descendre, on a besoin de toi !

Faut-il encaisser les remarques de certains hommes, sous prétexte justement qu’ils ne sont pas tous comme ça, et que ceux qui se permettent ces remarques, ne les font pas méchamment ?

J’ai encaissé pendant des années, aujourd’hui c’est fini.

C’est clairement du sexisme bienveillant, et il faut que ça s’arrête.

Alors c’est quoi le sexisme bienveillant ? Voilà ce que j’entends depuis des années, pas tout le temps bien sûr, pas à chaque course bien sûr, mais c’est un peu comme le comique de répétition, un jour la coupe déborde !

  • Vous venez chercher votre dossard pour la templière ? Les Templiers était à l’époque la grande course, on avait appelé la « petite », celle des femmes (c’est une blague), la Templière, logique non ?
  • Oh c’est sympa, t’accompagne ton mari dans les courses, ce n’est pas trop difficile ? T’arrives à suivre ? 
  • Putain mais tu m’as mis 10 mn au marathon ! Mais t’as plus de testostérone que moi ! 
  • Il est sympa ton mari, il te donne ses tee-shirts de course. 
  • Et tu fais quelle distance en course, 5 kms, 10 kms ?
  • Ça ne vous dérange pas si je vous double ? Non parce qu’avec vous les bonnes femmes on ne sait plus quoi faire !
  • Allez ma p’tite dame ! Venant en cas général de mecs d’un certain âge avec un certain bide, qui ont un certain mal à avancer, mais qui n’hésite à t’encourager gentiment quand tu les doubles.

Ma p’tite dame !! Pour toutes les femmes qui vont me lire, avez-vous déjà appelé un homme sur un course, ou durant un footing, mon p’tit monsieur ? Ce n’est pas la peine de répondre.

Bon, voilà, je pourrais noircir des pages de ces petites remarques perfides. Il y a aussi tous ceux qui accélèrent quand tu les doubles (ils font pareil en voiture) et comme disent la plupart des hommes, « Oh faut pas se formaliser pour ça, c’est pas méchant ».

Alors pourquoi ces quelques lignes aujourd’hui ?

Parce que la coupe a débordé il y a quelques jours.

Je venais de faire une course avec mon mari, une course plutôt très difficile, beaucoup de dénivelé, chaleur écrasante, descentes dantesques, bref du bonheur.

Je n’ai pas fait vraiment attention (en toute honnêteté je l’ai vu, mais je n’en ai rien à faire, je ne corrige jamais mes chronos sur strava, dans l’eau l’application me diminue toujours mes longueurs, et je m’en fiche). Mais mon temps affiché sur strava n’était pas mon temps de course, c’était mon temps de déplacement. Ce qui n’est pas du tout la même chose, au temps affiché sur Strava il fallait rajouter le temps passé aux trois ravitos.

J’arrive à l’entrainement du club le mercredi soir, et là cinq ou six gars du club semblent vouloir me parler de ma course.

Je suis contente parce que c’est la première fois que ces gars-là me parlent de l’une de mes courses (j’en fais beaucoup). Mais en fait ils n’ont même pas pris la peine de me demander des nouvelles de ma course, comme ils l’auraient fait avec n’importe qui. Comment s’est passé ta course, c’était pas trop dur avec cette chaleur etc etc. C’était franchement le minimum à faire.

Non, ils ont directement attaqué le sujet qui les intéressait. Et le sujet qui les intéressait vivement, c’était que suite à l’erreur affichée de mon chrono, j’avais fini devant un gars du club.

  • T’as fini devant Édouard ? (Je ne connais pas Édouard, mais c’est surement un gars très bien et je précise qu’il n’était pas là, il ne m’a donc rien dit)
  • Non mais ce n’est pas possible, t’as pas fini devant Édouard ?
  • Encore deux ou trois questions comme ça vu que je ne réponds pas tout de suite, jusqu’à la question finale :
  • Tu n’as pas fini devant Brice quand même ?

Brice étant mon mari.

Et il a fallu que je me justifie parce que les questions n’arrêtaient pas. 

Ce qui m’a le plus frappée c’est le « quand même ». Tu n’as pas fini devant Brice quand même !! Et la phrase qui tue, « non mais c’est pas possible ».

J’ai failli faire demi-tour et rentrer chez moi. L’attaque était perfide, elle m’a fait mal. Il n’y avait plus aucune bienveillance.

Je n’ai pas fini devant Édouard, j’ai fini 20 mn derrière lui. Mais j’aurais pu finir devant, c’était tout à fait envisageable. 

Et là je suis en train de me justifier, pathétique non ? Oui parce qu’en tant que femme, on me demande toujours de justifier mes performances. 

Ils n’ont posé aucune question à Brice qui a fini devant le Édouard en question. C’est ça aussi qui m’a choquée. Non, lui c’était normal mais moi ? Moi qui fais les mêmes courses que Brice, parfois les mêmes chronos, non moi ce n’était pas concevable.

Pourquoi ? Parce que je suis une femme ? Parce que j’ai plus de cinquante ans ? Les deux ? Je n’ai pas la réponse.

Je cours depuis quarante ans, je nage depuis cinquante ans, je pédale depuis une quarantaine d’années également (et voilà je suis encore en train de me justifier) et quand on arrive quelque part avec Brice, il faut toujours que je fasse mes preuves. J’ai ce sentiment d’avoir toujours à me justifier. Cette fameuse petite phrase « ah tu cours toi aussi ».

Ma réaction immédiate a été de me dire, que j’allais mettre mon strava en privé pour m’épargner définitivement ce genre de remarques déplacées.

Mais alors quoi ? C’est comme la tenue vestimentaire, c’est aux femmes de ne pas porter de jupes trop courtes pour ne pas trop tenter ces messieurs.

En sport, il ne faut pas qu’on affiche de chrono pour ne pas faire ombrage aux sportifs ? Je ne sais pas encore ce que je vais faire. C’est vrai que mettre mon compte en privé règlerait tout ça.

Ce n’est pas grave, je vais rapidement passer à autre chose, mais il fallait que j’en parle quand même, parce qu’il faut que ça s’arrête. 

L’époque où je prenais ce genre de choses avec le sourire semble révolue, même si ce n’est pas méchant, on est bien d’accord 🙂

Mon premier triathlon

Nous nous sommes mis au triathlon avec mon mari à notre arrivée dans le sud-ouest. Nous avions le désir de varier un peu, les entrainements pour l’ultra trail sont un peu fastidieux au bout d’un moment, et apporter un peu de variété à tout ça ne peut pas faire de mal.

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Ultra Trail des Balcons d’Azur – UTBA

79 kms, 3500 mètres de dénivelé

C’est notre deuxième participation à cette magnifique course, après avoir fait trois fois le 47 kms.

Le nombre de coureurs est très limité, à peine 250 inscrits, beaucoup moins de participants au final.

Et tout se passe dans le « splendissime » massif de l’Esterel.

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Gotorlekuen Itzulia Trail

Saint Pée sur Nivelle, 42 kms 3000 mètres dénivelé

Pour tous ceux qui comme moi n’aiment pas courir idiot et qui ne parlent pas basque, cela signifie approximativement Le Tour des Redoutes. Nous allons donc courir sur les terres où se trouvent les Redoutes Napoléoniennes utilisées par l’armée du Maréchal Soult contre les troupes britanniques de Wellington en 1814.

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LES PYRÉNÉES

Au hasard d’un nouveau déménagement, nous voici désormais à Bordeaux. Etant donné que nous sommes toujours à la recherche de jolies collines à gravir, nous nous sommes naturellement tournés vers les Pyrénées, après des années à arpenter les Alpes, en courant ou à ski.

Nous avons testé les Pyrénées l’été et l’hiver.

Cauterets

A 3 heures de route de Bordeaux, ça passe encore pour un week end. Nous avons fait du skating au Pont d’Espagne. Le Pont d’Espagne est accessible en voiture depuis Cauterets. Il y a 36 kms de pistes, à noter quand même que le départ depuis le parking est plutôt raide, il faut pousser sur les bâtons avant d’arriver sur le plateau.

Plan des pistes de ski nordique

Font Romeu

Dans les Pyrénées orientales. J’ai adoré ! Des pistes de skating magnifiques, il y en a pour tous les goûts et de toutes les couleurs, des paysages splendides ! Nous sommes partis du plateau de la Calme, accessible qu’en voiture depuis Font Romeu. Il y a 22 pistes de ski nordique, dont la Panoramique, 10 kms, qui porte très bien son nom. Je conseille aux personnes qui débutent les pistes vertes les Mouillères et les Petites Mouillères, 2 pistes très agréables dans la forêt pour se mettre en jambes. Il y a également des sentiers dédiés aux raquettes et piétons. Une très belle découverte.

Plan des pistes de ski nordique

La Rhune, sortie trail, randonnée, ou course

Une sortie incontournable au Pays Basque, le sommet se situe à 900 mètres à peu près. On est montés plusieurs fois, à chaque fois depuis Ascain, soit du village, soit du petit train. On peut également partir de Sare. Les parcours sont infinis, notre dernier faisait 26 kms pour 1800 mètres de D+ donc il y a de quoi bien s’amuser.

La Rhune

Gotorlekuen Itzalia Trail, 42 kms 3000 mètres dénivelé

Gotorlekuen Itzalia

Le Mondarrain

Au départ d’Espelette, autre magnifique village basque, randonnée de 21 kms et 1000 mètres de dénivelé. Un petit passage un peu technique dans des rochers à l’arrivée mais cela ne dure pas longtemps, et on est récompensés par une vue à couper le souffle arrivé en haut.

Laruns

Nous avons testé la station trail de l’Ossau à Laruns, à un peu moins de 3 heures de route de Bordeaux. Aucune comparaison avec le pays basque, c’est de la montagne, on y a trouvé de la neige à 2000 mètres d’altitude fin mai. Il y a de beaux circuits, pas toujours très bien balisés, même si c’est une station trail.

Nous sommes montés au lac de Montagnon 20 kms, 1500 mètres de dénivelé depuis Laruns

Et avons emprunté le circuit de l’Impératrice depuis Eaux-Bonnes, 19 kms, 1300 mètres de dénivelé.

Les Pyrénées espagnoles

Le Val d’Aran, et son petit village Vielha, station huppée des Pyrénées catalanes en Espagne, nous y avons fait un trail, 57 kms, 3100 mètres de dénivelé, dans le cadre d’une course « made by UTMB »

Des paysages grandioses, des passages très techniques, beaucoup de lacs, on y retourne en juillet 2022 pour un 100 kms cette fois-ci.