Je suis allée au bout, avec énormément de mal mais je suis allée au bout. J’ai commis beaucoup d’erreurs, et j’ai eu de la chance finalement de pouvoir franchir la ligne d’arrivée.
Je tiens à préciser que l’organisation était parfaite, les bénévoles comme d’habitude hyper gentils. Tout était au top. Mais voilà, parfois rien ne se passe comme prévu.
La question de l’alimentation durant un trail est importante. Pour s’en rendre compte il suffit de s’observer au quotidien quand on a faim. On manque d’énergie, on manque de concentration, on a moins envie d’avancer, on est tout simplement fatigué.
Mes enfants n’ont jamais fait d’athlétisme étant jeunes. Ils n’ont jamais manifesté l’envie de courir. Ils se sont épanouis dans leurs propres activités. Ils ont fait du tennis, du basket, du hand, du badminton aussi. Aujourd’hui, ils courent tous les 3, chacun à leur rythme.
Et on commence à parler d’un beau projet, le marathon de New York tous les 5 en 2020. Ce n’est qu’un projet, on ne sait pas encore où ils seront en 2020.
Le sujet n’est pas facile, parce que très personnel, j’ai mis pas mal de temps avant de réaliser qu’une course à pied n’est pas uniquement une question de forme physique. On pense à s’entraîner physiquement, on pense à soigner son alimentation, et le mental ? Cette question du « mental » ne concerne pas seulement les sportifs, mais tout le monde dans la vie de tous les jours, d’où la complexité du sujet, parce qu’il est hors de question de donner des leçons, mais juste de tenter d’expliquer comment on peut gérer une course de plus de 100 kms.
Je fais ce gâteau pour le petit déjeuner d’avant les courses, mais il peut être confectionné à n’importe quelle occasion.
C’est la recette de base du quatre quarts :
1 pot de yaourt (pour un gâteau sans lactose, prendre des yaourt sans lactose ou des yaourt de soja)
3 pot de farine (je mélange différentes farines, riz, pois chiches, châtaignes, et je rajoute des flocons de sarrazin) pour un gâteau sans gluten. On peut le faire avec des flocons d’avoine, mais ils contiennent du gluten.
1/2 pot de miel, je sucre assez peu donc ne pas hésiter à en mettre un peu plus
1/2 pot d’huile
3 oeufs
1/2 sachet de levure
mélange de fruits secs, raisins, dattes, noix, amandes, noisettes, noix de cajou.
Les fruits secs à coque sont riches en lipides et en minéraux (fer, calcium, potassium). Les noix de cajou sont riches en zinc.
On peut également rajouter du chocolat coupé en morceaux.
On mélange le tout et on enfourne 25 mn à 180°.
En préparation d’une course, je mets des fruits secs, en gâteau de « tous les jours », je mets des fruits, pommes ou poires.
En ce moment je suis clouée sur mon canapé par un méchant lumbago (à une semaine de mon 100 kms… vraiment pas de chance), je continue donc sur l’un de mes sujets de prédilection du moment, l’alimentation, ou comment l’industrie agro-alimentaire contribue à nous empoisonner au quotidien… Il y en a des choses à dire…
Quand on fait du trail, il arrive parfois que les conditions météo ne soient pas très favorables. Et quand on court sur les chemins, on se retrouve alors à patauger dans des kilomètres souvent interminables de boue.
J’ai eu au cours des dernières années quelques petits soucis alimentaires dont je parle ici qui m’ont conduit à plusieurs reprises à l’hôpital. J’ai cherché au fil du temps des réponses à mes questions. Je pense qu’il est vraiment indispensable aujourd’hui que l’on s’intéresse à ce que l’on a dans son assiette.
Hier nous avons effectué avec Alain, Julien et Brice notre dernière sortie longue en vue des 105 kms de l’Aubrac dans 2 semaines.
Très mal remise de ma douloureuse migraine de la veille, cette sortie a été un peu difficile pour moi, mais il est indécent de se plaindre quand on se retrouve dans des paysages aussi grandioses.
Notre terrain de jeu est le plateau de Cavillore, au dessus du magnifique village médiéval de Gourdon, encore peu fréquenté en cette saison.
Habituellement, nous partons du Bar sur Loup et nous montons jusqu’à Gourdon, une belle ascension bien raide de 500 mètres, cette fois-ci nous sommes partis du village de Gourdon pour monter directement sur le plateau de Cavillore situé au dessus de Gourdon.
les lacets qui mènent à Gourdon
plateau de cavillore
20 kms, 880 mètres D+, 3h20, et des paysages grandioses vus d’en haut, avec la Méditerranée en contre bas. Le soleil n’était pas au rendez-vous hier.
Le terrain de jeu est infini, les chemins serpentent partout, même s’il peut être parfois difficile de trouver sa trace. Difficile d’imaginer que la Méditerranée est là tout près. Ce que nous ne voyons pas sur les photos, le ciel était trop nuageux hier, c’est qu’il suffit de tourner de tourner la tête pour voir les sommets enneigés du Mercantour, la Méditerranée d’un côté, la montagne de l’autre.
Le guide randoxygène propose beaucoup de chemins de randonnée (qui servent aussi de parcours trail) dans la région.
Autour de Gourdon
Nous avons fait beaucoup de sorties entre 20 et 30 kms durant les week end précédents. Ces sorties sont effectuées à vitesse très lente, le but n’étant surtout pas de s’épuiser mais d’habituer son corps à un effort de longue durée en vue des 100 kms. Cela nous permet d’accroitre considérablement le volume de kilomètres de la semaine, qui se situe actuellement entre 50 et 60 kms.
Plateau de Cavillore
Durant les deux prochaines, je ne ferai que peu de kilomètres pour arriver en forme dans 2 semaines.