Nous poursuivons notre voyage en direction de Rivière du Loup, pour aller faire une randonnée sur l’Ile aux Lièvres. C’est une île du fleuve Saint Laurent située entre Saint Siméon et Rivière du Loup. Elle fait 7 kms de long et 800 mètres de large. On peut y camper. On y accède par bateau, c’est la société Duvetnor qui s’occupe de la traversée.
Son nom remonte en mai 1536, Jacques Cartier y aborde ce jour-là, et a trouvé un grand nombre de lièvres pour nourrir ses hommes.
Outre les lièvres, on y trouve une cinquantaine d’espèces d’oiseaux, des parulines, des grives, des rapaces et bien d’autres.
On a également vu durant la traversée des petits pingouins la seule espèce de pingouins capable de voler.
1,8 kms natation, 90 kms de vélo (1300 m dénivelé), 21 kms course
Un triathlon assez difficile avec un fort dénivelé et une très forte chaleur.
Ce triathlon est une institution, une grosse fête du sport, 2400 participations sur le Half, un peu moins sur le full certainement. C’est une grosse machine de guerre avec une logistique impressionnante.
C’est justement ce côté logistique que je trouve un peu pesant. Cela me rappelle l’UTMB. Mais il faut avouer que ces grands rendez vous sportifs sont quand même passionnants à vivre.
La première difficulté consiste à penser à tout son équipement, et la liste de l’équipement est assez longue. La deuxième difficulté pour ce triathlon consiste à déposer l’équipement la veille au bon endroit. Il y a en effet 2 sacs de transition, 1 sac pour la transition natation/vélo, et 1 pour la transition vélo/course. Et comme si ça ne suffisait pas, on dépose le vélo à un 3ème endroit. Bon, dans les faits, c’est plutôt simple durant la course. On sort de l’eau, on enlève la combi, on chope son sac et on se change et on repose le sac, on court récupérer le vélo et on part. Et après le vélo, on pose le vélo, on court vers le sac de transition, on se change, on repose le sac et on part.
Sur un triathlon « classique » on dépose toutes ses affaires sous le vélo dans le parc à vélo. Là il ne faut pas se tromper !
Sur un triathlon « classique », l’aire de transition ressemble à ça. On y passe deux fois, après la natation et après le vélo.
Sur l’IronMan de Nice, il y a 2 aires comme celle-ci, plus une aire de vélo.
Nous sommes arrivés de Bordeaux le jeudi. Ayant une fille étudiante à Montpellier et une autre étudiante à Nice, j’ai fait le trajet en voiture pour transporter les vélos, et j’ai fait un petit stop à Montpellier.
Le vendredi, repos et le samedi il a fallu récupérer les dossards et tout déposer pour être au top le jour J le dimanche.
1,8 kms de natation
C’est le moment que je préfère et en même temps il y a toujours la peur de ne pas arriver au bout. On s’est réveillés à 4h du matin pour avoir le temps de manger et de digérer, et partir à 5h30 de l’appartement. Sachant que l’aire de vélo ferme à 6h !
Il y a un monde fou sur la prom ! Et déjà une file d’attente pour aller checker les vélos ! J’essaie de rester calme mais je déteste tellement ces ambiances oppressantes. C’est ça que je viens chercher en trail et surtout sur l’ultra, des courses en pleine nature, seule dans la montagne, au calme ! Toute cette effervescence m’oppresse tellement ! J’essaie de rester zen, je me dis qu’on a une super prépa suite à notre semaine à Lanzarote, et que tout ne peut que très bien se passer ! Mais à cet instant je ne rêve que d’une chose, être téléportée au sommet du Mont Boron, quelques centaines de mètres plus loin seulement !
J’adore nager j’ai toujours adoré ça. Brice en revanche n’est pas très à l’aise dans l’eau. Il ne veut pas me suivre dans mon sas, et préfère partir dans le dernier sas pour ne pas être trop secoué dans l’eau. Il est 6h30 du matin, et engoncée dans la combi Néoprène, je commence déjà à avoir trop chaud. Autour de moi, ça parle méduses, et immédiatement le souvenir des 5 kms de la prom swim me revient en mémoire ! 5 kms durant lesquels on avait nagé à contre courant au milieu des bancs de méduses !
Mais rien à voir avec ça aujourd’hui. A 7h du matin, la Méditerranée est encore calme, j’aborde cette natation pas trop stressée, j’ai réussi à me calmer et à faire redescendre le cardio. J’ai fait le choix de mettre la combinaison, bien que je déteste nager avec une combinaison, et finalement ça s’est bien passé. Dès les premiers mètres dans l’eau je me sens bien, je nage sans forcer, un vrai moment de plaisir.
Et je fais un relativement bon chrono, moins de 40 mn. Et surtout je ne me fatigue pas et je sors en très bonne forme. Et Brice aussi va néanmoins réaliser un bon chrono, mieux que ce qu’il espérait !
La transition va néanmoins être très longue, c’est lié à la configuration des lieux, 2400 participants, l’aire de transition est très très longue !
90 kms de vélo, 1300 mètres de dénivelé
J’aborde le vélo nettement plus stressée que pour la natation. Le matériel me stresse, il faut être honnête, j’ai changé une chambre à air une fois dans ma vie, si je crève, je sais que j’abandonne. Et je vais en voir beaucoup des crevaisons durant 90 kms !
Je prends la peine de manger une pompote avant de partir, et je bois beaucoup. J’ai le gout de l’eau salé dans la bouche, je vais le garder pendant une trentaine de kilomètres.
Le dénivelé ne me fait pas peur, je grimpe relativement bien (merci le trail). En revanche je suis une piètre descendeuse, j’appréhende beaucoup les descentes.
Effectivement la montée au col de Vence se passe très bien (auparavant on a quand même eu une toute petite portion à plus de 10% et ça, ça fait mal !). Elle est régulière, 6% à peu près, c’est gérable. d’Autant que le paysage est absolument sublime, il y a les villages perchés, les odeurs, le chant des cigales, tout est là ! Franchement je suis hyper bien ! Je bois régulièrement, j’ai mis de la boisson isotonique dans l’un de mes bidons, ce qui me dispense de manger trop souvent (c’est pas facile de manger sur le vélo). Je vais m’arrêter aux ravitos prévus par l’organisation et manger des bouts de banane.
Et j’en profite, parce que je vais être nettement moins bien dans la descente. Je pense que si on pouvait décerner une médaille à la pire « descendeuse » de la course, je l’aurais sans difficulté. Je vais me faire doubler par au moins 150 personnes, c’est pitoyable ! Mais bon, j’ai l’habitude.
J’ai pourtant la sensation d’avoir un peu progressé, un tout petit peu….
L’avantage de ce parcours vélo, c’est que une fois la montée terminée on ne fait que descendre. Ce qui en fait est un avantage pour tous les cyclistes, sauf moi….
J’arrive au bout du parcours, sans crevaison, et relativement en forme encore.
Je mange une pompote, je bois beaucoup et je pars pour ce qui va être un réel calvaire.
21 kms de course
De loin la partie la plus difficile de ce triathlon. Il doit être à peu près 13h, et il fait très chaud (30 degrés sur la prom), on a 2 tours à effectuer, ce qui psychologiquement est difficile.
Et pourtant je me suis ménagée sur la natation et sur le vélo. Les jambes vont très bien, mais le mental flanche terriblement. Je n’ai plus du tout envie de courir, je veux rentrer, je veux boire et manger. Je subis énormément la chaleur.
Il y a des ravitaillement tous les 1,8 kms, alors je procède par étape, je me force à courir jusqu’au ravito, je marche un peu le temps de boire et je repars.
Brice me double au 10ème kilomètre, ce qui ne m’étonne pas étant donné ma vitesse stratosphérique.
Mais je double énormément de coureurs quand même, et là encore je dis « merci le trail ». Je pense que les difficultés de l’ultratrail forge quand même le mental. Et même au fond du tréfonds du trou, j’arrive quand même à avancer, 2h07 pour boucler le semi quand même 🙁
L’orga a placé des jets d’eau sur toute la course. Je sais, d’un point de vue écologique c’est lamentable. Mais sans ça, la cap ne pouvait pas avoir lieu.
C’est clairement pour moi la partie à bosser. je n’arrive pas à comprendre pourquoi je subis autant la course à pied, alors que je n’ai aucune courbature, que les jambes vont bien et que rien ne m’empêche de courir !
J’arrive enfin sur la ligne d’arrivée, heureuse d’être venue à bout de ce chantier, et déjà prête à m’attaquer au défi du full l’année prochaine. Enfin non… sur le moment je ne suis pas prête du tout en fait ! Mais dès le lendemain matin, l’envie me prendra au réveil 🙂
Le full c’est 4 kms de natation, 180 kms de vélo, 42 kms de course, un beau chantier en perspective !
Et le meilleur pour la fin, étant donnée que je me suis octroyée une petite journée supplémentaire au paradis avec ma fille.
Nous nous sommes mis au triathlon avec mon mari à notre arrivée dans le sud-ouest. Nous avions le désir de varier un peu, les entrainements pour l’ultra trail sont un peu fastidieux au bout d’un moment, et apporter un peu de variété à tout ça ne peut pas faire de mal.
Au hasard d’un nouveau déménagement, nous voici désormais à Bordeaux. Etant donné que nous sommes toujours à la recherche de jolies collines à gravir, nous nous sommes naturellement tournés vers les Pyrénées, après des années à arpenter les Alpes, en courant ou à ski.
Nous avons testé les Pyrénées l’été et l’hiver.
Cauterets
A 3 heures de route de Bordeaux, ça passe encore pour un week end. Nous avons fait du skating au Pont d’Espagne. Le Pont d’Espagne est accessible en voiture depuis Cauterets. Il y a 36 kms de pistes, à noter quand même que le départ depuis le parking est plutôt raide, il faut pousser sur les bâtons avant d’arriver sur le plateau.
Dans les Pyrénées orientales. J’ai adoré ! Des pistes de skating magnifiques, il y en a pour tous les goûts et de toutes les couleurs, des paysages splendides ! Nous sommes partis du plateau de la Calme, accessible qu’en voiture depuis Font Romeu. Il y a 22 pistes de ski nordique, dont la Panoramique, 10 kms, qui porte très bien son nom. Je conseille aux personnes qui débutent les pistes vertes les Mouillères et les Petites Mouillères, 2 pistes très agréables dans la forêt pour se mettre en jambes. Il y a également des sentiers dédiés aux raquettes et piétons. Une très belle découverte.
Une sortie incontournable au Pays Basque, le sommet se situe à 900 mètres à peu près. On est montés plusieurs fois, à chaque fois depuis Ascain, soit du village, soit du petit train. On peut également partir de Sare. Les parcours sont infinis, notre dernier faisait 26 kms pour 1800 mètres de D+ donc il y a de quoi bien s’amuser.
Gotorlekuen ItzaliaLa RhuneLe petit train de la Rhune
Le Mondarrain
Au départ d’Espelette, autre magnifique village basque, randonnée de 21 kms et 1000 mètres de dénivelé. Un petit passage un peu technique dans des rochers à l’arrivée mais cela ne dure pas longtemps, et on est récompensés par une vue à couper le souffle arrivé en haut.
Pays basque – Le Mondarrainrandonnée au MondarrainLe MondarrainEspeletteEspelette
Laruns
Nous avons testé la station trail de l’Ossau à Laruns, à un peu moins de 3 heures de route de Bordeaux. Aucune comparaison avec le pays basque, c’est de la montagne, on y a trouvé de la neige à 2000 mètres d’altitude fin mai. Il y a de beaux circuits, pas toujours très bien balisés, même si c’est une station trail.
Nous sommes montés au lac de Montagnon 20 kms, 1500 mètres de dénivelé depuis Laruns
Et avons emprunté le circuit de l’Impératrice depuis Eaux-Bonnes, 19 kms, 1300 mètres de dénivelé.
Le Val d’Aran, et son petit village Vielha, station huppée des Pyrénées catalanes en Espagne, nous y avons fait un trail, 57 kms, 3100 mètres de dénivelé, dans le cadre d’une course « made by UTMB »
Des paysages grandioses, des passages très techniques, beaucoup de lacs, on y retourne en juillet 2022 pour un 100 kms cette fois-ci.
Les énormes rochers du Val d’AranVal d’AranVal d’AranVal d’Aran by UTMBVal d’AranVal d’AranVal d’AranVal d’AranVal d’Aranles lacs du Val d’AranVal d’AranVal d’AranVal d’AranVal d’AranVal d’Aran
Nos enfants, mon mari et moi avons une grande passion commune, le ski, la neige, la montagne, hiver comme été. Nos enfants ont appris à faire du ski dès leur plus jeune âge.
Cette année, nous nous sommes donc posé la question de savoir si nous voulions partir ou pas.