Il m’a fallu du temps pour digérer la déception de ne pas pouvoir participer à l’UTMB. J’avais très peu de chance d’être tirée au sort, mais en éternelle optimiste je me projetais déjà dans l’aventure.
REFUSÉ À LA COURSE UTMB®
Il m’a fallu du temps pour digérer la déception de ne pas pouvoir participer à l’UTMB. J’avais très peu de chance d’être tirée au sort, mais en éternelle optimiste je me projetais déjà dans l’aventure.
REFUSÉ À LA COURSE UTMB®
On ne peut pas m’accuser de chauvinisme puisque je ne suis pas originaire de la Côte d’Azur, alors je peux le dire : je ne pense pas qu’il y ait beaucoup de régions qui offrent autant de merveilles que l’arrière pays niçois.
L’hiver est ma saison préférée pour courir. Sur la côte d’Azur, la lumière est magnifique. Et il faut être honnête, l’hiver ici ressemble plutôt au printemps.
Mais courir dans la neige ou dans le froid est aussi un réel plaisir si on est bien équipé.
Et pour être bien équipé, ne pas sous estimer les extrémités, la tête, les mains et les pieds. C’est par la tête que s’effectue la plus grosse déperdition de chaleur, alors bonnet, bandeau ou autre mais on se couvre la tête.
Mes photos préférées de sorties hivernales.
J’ai la chance de partager ma passion du sport avec mon mari, et aujourd’hui avec mes enfants. C’est d’ailleurs en faisant du sport que nous nous sommes rencontrés mon mari et moi.
Cela représente forcément une part importante de notre vie.
On participe aux mêmes courses, on les fait parfois ensemble, parfois chacun de son côté. Cette photo est ma préférée, arrivée de la TDS, après 123 kms, 6800 mètres de dénivelé, 31 h de course quasiment ensemble du début à la fin.
Je vais faire un retour d’expérience sur cet article que j’avais posté en mars 2018, nous sommes aujourd’hui en novembre 2018
Courir lentement pour courir plus longtemps
A l’époque, je testais sur les conseils d’un ami une nouvelle méthode d’entrainement pour pouvoir passer le cap difficile de l’ultra trail, la méthode Maffetone.
C’est juste le rêve de plusieurs années de course à pied, cette course de 170 kms et 10000 mètres de D+. Jusqu’ici j’en rêvais comme on rêve de quelque chose d’inaccessible, qu’on n’aura jamais. J’en rêve depuis que j’en entends parler par tous les copains ou copines qui l’ont faite. C’était pour moi un aboutissement, pendant longtemps je me suis dit que j’aimerais courir l’utmb avant mes 50 ans tout en me disant que je n’en avais pas les capacités…. c’est raté pour les 50 ans, ce sera 51, peut être, puisque je tente ma chance au tirage au sort pour 2019. Et j’envisage déjà autre chose après l’UTMB désormais, comme La Diagonale des Fous, ou le triathlon et un ironman à Nice.
La tentation de s’inscrire à la TDS (123 Kms, 7000 D+) est venue peu de temps après avoir franchi la ligne d’arrivée de la CCC en 2017, elle est venue de Brice, mon mari. Moi à ce moment là j’en étais encore à me dire « plus jamais ». La tentation de m’inscrire à l’UTMB est venue 1 seconde après avoir franchi la ligne d’arrivée de la TDS.
Nous avions Brice et moi bouclé la CCC en 2017 sans difficulté majeure (ce qui ne veut pas dire que ça a été facile, mais pas de gros bobos musculaires ou autre), néanmoins nous savions bien que la la marche à franchir pour arriver finisher de la TDS était vraiment haute.
Les plateaux de Caussols et Cavillore, au dessus du pittoresque village de Gourdon offrent une variété infinie de sentiers.
Notre sortie de samedi faisait 20 kms pour 670 m D+, une sortie assez roulante d’un peu plus de 3 heures. Nous nous sommes garés en bas du radar du Haut Montet, avec un passage par l’observatoire de Caussols.