Entrainement pour l’Ultra trail

On ne peut pas m’accuser de chauvinisme puisque je ne suis pas originaire de la Côte d’Azur, alors je peux le dire : je ne pense pas qu’il y ait beaucoup de régions qui offrent autant de merveilles que l’arrière pays niçois.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La montagne d’un côté, la Méditerranée de l’autre, et tous ces petits villages perchés sur les « collines » (un peu plus que des collines quand même), on ne sait plus où poser les yeux, et ce bleu, qui n’a surtout pas besoin de filtre, et cette lumière l’hiver…. Ce qui est formidable, c’est qu’on n’a jamais l’impression de souffrir en grimpant, impossible de râler devant tant de splendeurs. L’émerveillement l’emporte toujours.

Il y a d’abord au Bar sur Loup, cette ancienne ligne de chemin de fer qui reliait Nice à Draguignan, dont le viaduc surplombe encore par endroit la vallée.

Il y a ensuite cette montée pierreuse, tellement piegeuse pour les chevilles qui serpente dans la forêt. On ne s’en rend pas bien compte sur la photo, mais ça représente quand même plus de 500 mètres de dénivelé en 3 kms. C’est raide, très raide. Des cailloux, des rochers et des marches (un jour il faudra que je les compte).

montée vers Gourdon

Il y a surtout l’arrivée au village que l’on aperçoit au milieu des arbres, tellement majestueux, noir de monde l’été, mais magnifique en hiver.

L’arrivée à Gourdon

Il y a ensuite le plateau, désertique, aride, un autre paysage, un autre monde. Pour y accéder, ça se mérite, des lacets interminables, et en haut, le paradis, celui des parapentes, et aussi de quelques coureurs 🙂

Montée vers le plateau de Cavillore

Les lacets qui mènent au plateau de Cavillore

 

Plateau de Cavillore

 

Si on affectionne tout particulièrement cet endroit avec Brice, ce n’est pas uniquement pour la beauté des lieux. C’est l’entrainement parfait pour un ultra. J’ai presque envie de dire « rien ne sert de courir » il faut partir à point, certes, mais il faut surtout savoir grimper. Mais après on va encore nous dire qu’on fait de la randonnée 🙂 (j’adore la randonnée aussi).

Quand on grimpe 1400 mètres d’un coup pour aller à la tête de la tronche (1ère ascension de la CCC), il est indispensable d’être un bon grimpeur, et on ne peut pas courir sur des montées aussi raides, surtout quand on part pour plus d’une heure trente d’ascension.

Les 850 mètres de dénivelés pour monter sur le plateau de Cavillore, à peu près 12 kms sont donc l’entraînement idéal pour se préparer au dénivelé des ultras. Ce travail musculaire s’apparente beaucoup à celui que l’on va effectuer durant les 7000 mètres de D+ de ce type de course.

Vers la tête de la Tronche

 

 

 

 

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