Le petit déjeuner est le repas le plus important de la journée, c’est celui, souvent par manque de temps, auquel on accorde le moins d’importance. On mange d’ailleurs souvent tous les jours la même chose au petit déjeuner, on ne mange pas tous les jours des carottes et du riz au déjeuner ?
L’objectif de ce petit déjeuner est de contenir le moins de sucre possible. Plus l’indice glycémique d’un aliment est élevé, plus le sucre passe rapidement dans le sang, c’est pour ça qu’on distingue généralement les sucres rapides des sucres lents. Plus on mange de produits à indice glycémique élevé, plus notre taux d’insuline augmente (l’insuline c’est l’hormone qui régule le taux de sucre dans le sang). Cette augmentation d’insuline est suivie d’une baisse de la glycémie, ce qui est logique, mais qui conduit donc immédiatement à un coup de mou, ce qui explique pourquoi plus on mange de sucre, plus on a faim et plus on a besoin de manger de sucre pour compenser ce coup de barre. C’est un cercle vicieux. Ce qui explique aussi pourquoi on a souvent un coup de barre après le déjeuner, l’envie irrépressible de faire une sieste
Le petit déjeuner d’avant course est donc souvent constitué de protéines (indispensables au bon fonctionnement musculaire), pour les 123 Kms de la TDS par exemple j’ai mangé :
- des pancakes à la banane préparés la veille
- des tranches de fromage, du lerdammer, c’est un fromage qui n’a pas un goût fort, idéal pour le petit déjeuner,
- des tranches de viande de grison, on peut prendre du jambon
- un thé
J’ai apporté avec moi une banane que j’ai mangée sur place 45 mn avant le départ de la course.
Avec ce petit déjeuner, j’étais certaine de ne pas avoir faim avant 3 ou 4 heures de course.
J’essaie de varier mon alimentation au petit déjeuner, en supprimant le pain blanc, les céréales en boite, pour ne pas avoir faim moins de deux heures après être sortie de table.
La base est toujours la même :
- thé ou café
- un jus d’orange pressé ou un kiwi
- une tranche de pain au mais.
- Ce qui change, c’est l’accompagnement à base de protéines, alors au choix :
- yaourt nature, fruits secs concassés et fruit
C’est mon premier choix, j’adore. On varie les fruits à l’infini en fonction des saisons, c’est délicieux ! Surtout ne pas utiliser de céréales industrielles, trop sucrées. On ne rajoute pas de sucre dans le yaourt, il y en a suffisamment dans les fruits. Et pour gagner du temps le matin, on concasse à l’avance ses fruits secs et on les conserve dans une boite hermétique.
- pancakes à la banane ou aux fruits
1 oeuf, un peu de farine (mélange de farine de riz et de farine de sarrasin pour les personnes qui mangent sans gluten), un yaourt nature ou du lait (pareil pour les personnes qui mangent sans lactose, on adapte avec du lait sans lactose et un yaourt au soja) et une banane, on écrase tout et on fait cuire. Pour des crêpes aux fruits, on fait revenir de morceaux de poire à la poêle et on verse la pâte à crêpes. Ca ressemble à une omelette, mais c’est bien une pâte à crêpes.
idem que pour les fruits secs, je ne me suis pas amusée à préparer mes pancakes le matin à 4 heures le jour de la TDS, je les ai faits la veille. Si j’ai un peu de temps le matin, je prépare la pâte la veille et je fais cuire les pancakes le matin.
- Riz au lait, délicieusement régressif, le dessert préféré de mon enfance. Je ne mets pas de sucre, je le remplace par du miel, on peut aussi mettre de la cannelle. Et bien sur ça se prépare à l’avance et ça se garde au frais.
100 g de riz, 1/2 litre de lait, 2 cuillères à café de miel (je ne sucre jamais beaucoup), un soupçon de cannelle. On fait cuire 30 mn le riz rond avec le lait, on rajoute le miel et la cannelle à la fin.
- Le traditionnel petit déjeuner british, oeuf sur le plat et bacon, délicieux aussi.
- du fromage et une tranche de jambon.
C’est garanti, maintes fois testé et approuvé, on prend le petit déjeuner à 6 heures du matin, on n’a pas faim avant midi ou 13 heures.