Préparation des 80 kms du Trail des Balcons d’Azur

Une dernière grosse sortie avant le TBA, 20 kms, 800 mètres de dénivelé, 3 heures.

On a fait 3 fois le 47 kms, le 80 kms est une grande première.

Comme toutes les sorties de ce type, elle est effectuée à allure très lente, l’objectif étant de ne surtout pas être fatigué au bout de 3 heures, mais au contraire de pouvoir repartir dès le lendemain. Ce qu’on ne fera pas étant donné que les 80 kms sont dans 5 jours, mais ce qu’on aurait fait en temps normal.

Notre sortie d’aujourd’hui s’est faite à un rythme cardiaque très faible.

Ces séances sont primordiales pour préparer un ultra, l’objectif étant de pouvoir « faire du volume » sans se fatiguer, la seule façon d’atteindre cet objectif est de courir lentement.

Gourdon et le plateau de Caussols offre une infinité de chemins. La montée jusqu’à Gourdon fait à peu près 800 mètres de dénivelé, si on poursuit jusqu’au plateau de Cavillore, on fait 200 mètres en plus, et on peut encore grimper ensuite vers Caussols.

Descente vers le village de Caussols

Vers le plateau de Caussols

Vers le radar des Hauts Montets

Nous avons eu une très mauvaise surprise vers la fin de notre parcours en tombant sur 2 patous. Les patous sont des chiens bien connus des randonneurs ou des coureurs, ils sont chargés d’empêcher les attaques de loup sur les troupeaux, et clairement ils sont capables de tuer un sanglier ! Alors quand les deux chiens se sont rués sur nous, on n’en menait pas large. L’objectif de ces chiens est de protéger le troupeau, pas d’attaquer l’homme. Le plus jeune des deux a eu un comportement assez agressif, on ne bougeait plus, et au moment où il a commencé à devenir vraiment très menaçant, le plus vieux, qui visiblement avait compris qu’on ne représentait aucun danger pour le troupeau,  lui a sauté dessus pour l’empêcher de nous mordre. Plus de peur que de mal pour cette fois-ci, mais croiser ces chiens (pourtant tellement mignons) est vraiment très stressant.

Ces 80 kms sont notre premier gros objectif de l’année, ils seront suivis des 110 kms de l’UTCAM en juin, et d’un 110 kms en Corrèze en septembre.

Pas d’UTMB cette année, malchanceux au tirage au sort, on retentera notre chance en 2020.

Pour les 80 kms il s’agira de ne surtout pas reproduire les erreurs du Trail des Merveilles. Je ne pars pas sereine, ce n’est jamais facile d’attaquer un 80 kms, à fortiori quand on a eu du mal à finir un 28 peu de temps auparavant.

Mais je sais pourquoi j’ai raté la course précédente, alimentation déplorable durant ces 28 kms, voire manque total d’alimentation, je vais essayer de ne pas commettre 2 fois de suite la même erreur, en respectant ce qui d’habitude me réussit très bien, mais que stupidement je n’ai pas jugé bon d’appliquer durant le Trail des Merveilles :

  • du salé en début de course, durant les premières heures il est facile de manger des petits sandwich ou des crêpes au fromage préparées au préalable, au bout de quelques heures en pleine chaleur, c’est nettement moins appétissant.
  • du salé à tous les ravitos, fromage essentiellement, charcuterie quand il y en a
  • des fruits à coque, noix essentiellement, amandes, noisettes
  • des pompotes, très facile à manger, parce que liquides, et très digestes
  • des barres sucrées en cas de coup de mou

RV dimanche à 5h du matin (réveil vers 2h) pour le départ du TBA.

 

Laisser un commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.