C’est l’objectif de la 3ème couche. Pour bien choisir sa veste, il faut bien cerner les conditions dans lesquelles on va l’utiliser.
Il existe plusieurs types de vestes, ça va du coupe vent classique à la veste très technique conçue pour passer des heures dehors, et bien entendu les prix ne sont pas du tout les mêmes.
Pour des sorties courtes où il risque de pleuvoir mais il ne fait pas froid
On s’équipe d’un coupe vent (pas un kway !), il faut que le coupe vent soit quand même totalement déperlant pour ne pas laisser passer l’eau et pour bien évacuer la transpiration et ne pas faire cocotte minute.
Le mien est un Patagonia. Cette veste est très légère 187 g, ne prend pas de place dans un sac, en revanche je ne pense pas qu’elle protège des heures durant en cas de grosses pluies. Je la réserve aux trails ou aux sorties plutôt courtes.
On a aussi l’option que j’aime beaucoup, le coupe vent sans manche, très polyvalent, parfait pour la côte d’Azur où même quand il pleut, il ne fait jamais très froid. Comme la Patagonia, on ne va pas faire un trail de 10 heures avec, mais pour l’entrainement c’est parfait.
Pour des sorties beaucoup plus longues, où la pluie et le froid sont en embuscade
On passe à l’étape d’après, il faut que la veste, en plus de protéger et d’isoler de la pluie et du vent, isole du froid… mais sans tenir chaud pour autant si la température est modérée ! Le mouton à cinq pattes en quelque sorte et c’est à partir de là que les prix s’envolent très vite !
Pour la veste Gore Running air ou la veste Salomon Active GTX, il faut compter plus de 250 euros :-(, mais avec ça on fait la Saintelyon (72 kms) ou la CCC (100 kms) tranquille !
Je vais d’ailleurs faire la Saintelyon avec la Gore Running.
Gore Tex c’est un peu un sésame, ça garantit l’imperméabilité et la respirabilité de la veste. Elles ont une capuche, des élastiques au poignets, des éléments réfléchissants pour courir la nuit. De plus ce type de veste a un avantage considérable, elles sont très légères (300 g pour la Salomon), et quand on part pour plus de 10 heures de course, le poids du sac est un problème crucial, et on sait qu’on n’aura pas besoin de porter la veste tout le temps, il faut donc choisir les équipements les plus légers possibles, qui se rangent facilement dans un kamel bak.
Et pour éviter que la pluie ne tombe dans les yeux, le mieux est de porter une casquette.