Trail des Lavoirs

Le Trail des Lavoirs se déroule dans la Vallée de Chevreuse (78). Il est constitué de 3 courses, 20, 44 ou 64Km. J’ai fait le 44km (dénivelé positif de 950m)

Sur le 44 il y a deux boucles à faire, une première de 14km et une seconde de 30Km. Départ donc le 21 avril pour la première boucle. La météo est parfaite, grand ciel bleu, pas de vent, température fraiche. Je me sens en forme (heureusement ce n’est que le début). La parcours est sympa, plutôt roulant, beaucoup de sections « plates » et lorsqu’il y a du dénivelé c’est progressif. Pas de pente ou descente raides. Je prends mon rythme et progresse tranquillement. Je sais que la suite sera différente. Une heure trente plus tard et plein de belles images de paysages dans les yeux, me voilà  en vue de la fin de cette première boucle de 14Km. J’arrive au point centrale de la course, le lieu de départ, d’arrivée et de ravitaillement (voir les photos). Je m’arrête et prend le temps de boire et manger et surtout de faire le plein de la poche d’eau de mon sac. Je la remplis (mais elle ne fait que 1,5 L) car je sais qu’il n’y aura pas de ravitaillement au cours des 30 prochains Km. Impossible de se passer d’eau pendant 30 kms.

L’ambiance est sympa, il y a de l’animation, de la musique et ce grand ciel bleu met tout le monde de bonne humeur. Mais voilà, c’est pas fini et il n’y a pas de chaise longue. Je repars.

Sur la deuxième partie, changement de décors. En proportion, le dénivelé est presque double par rapport à la première partie et je le constate très rapidement. Les pentes sont longues et raides, les descentes aussi. Les cuisses sont fortement sollicités, le rythme tombe. Impossible de courir dans les côtes et de toute façon je ne l’aurais pas fait. Je ne cours pas contre le chrono (pour moi c’est l’avantage du trail par rapport au marathon) mais pour le plaisir. Et les trails la plupart du temps se déroulent dans des paysages magnifiques. Bon je ne suis pas là non plus pour faire du tourisme mais quand l’effort et le plaisir peuvent se concilier pourquoi ne pas en profiter.

Les kilomètres défilent lentement mais surement. Après chaque côte je m’accorde quelques mètres pour reprendre mon souffle et je relance. Les jambes fonctionnent bien, la foulée n’est pas trop écrasée. Du moins jusqu’au 38ème kilomètre.

Les 5 derniers seront très difficiles, en particulier à cause d’une côte très raide qui m’a littéralement assommée, j’ai eu beaucoup de mal à repartir arrivée en haut, et d’un charmant petit tunnel rempli de boue à traverser à 4 pattes tellement il était étroit. Si il avait été placé dans les 10 premiers kilomètres ça aurait pu être marrant, au 40ème le sourire est un peu plus crispé. mais au final ça fait une bonne occasion de photo 🙂

La course se terminera quand même sans problème, et j’en garderai un très très bon souvenir, à refaire l’année prochaine. Je pense à l’organisation qui a fait un super travail et tous les bénévoles qu’il faut remercier sincèrement pour leur disponibilité, leur enthousiasme et qui sont toujours d’un grand soutien dans les moments difficiles.

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