Le trail des Cerfs est une superbe course qui a lieu en mai en forêt de Rambouillet. On a le choix entre le 20, le 35 ou le 50 kms. Après avoir fait pendant 2 années consécutives le 35 kms, je me suis inscrite aux 50 kms, 1050 m de dénivelé positif, toujours dans la perspective de préparer le marathon du Mont Blanc qui a lieu fin juin.
Nous étions à peu près 200 à prendre le départ du 50 kms, côté météo nous avons eu de la chance car malgré un froid sec le matin à 7:00 lors du départ, le temps pour le restant de la journée a été plutôt clément. Mais malheureusement il avait plu toute la semaine précédente. Le terrain était extrêmement glissant et boueux. Pendant les premiers kilomètres on essaie d’éviter autant que possible les flaques d’eau et les champs de boue, mais on comprend vite que c’est peine perdue, surtout quand il faut traverser le 1er cours d’eau sans possibilité de mettre le pied ailleurs que dans l’eau… l’avantage c’est qu’après on hésite plus, la fatigue aidant on court tout droit sans essayer d’éviter la boue.
Le parcours alternait un terrain qui normalement est sec et boisé avec des sentiers plutôt sablonneux typiques de la forêt de Rambouillet. Ce trail est normalement relativement roulant et vraiment très agréable.
Tout s’est donc bien passé jusqu’au premier ravitaillement situé au 23ème kilomètres, il ne faisait pas très chaud je ne me suis pas attardée, mais j’ai quand même eu froid en repartant, du coup la reprise a été difficile, j’ai eu l’impression de repartir à zéro et comme d’habitude j’ai connu une dizaine de kilomètres de doutes et de fatigue. Dans ces cas là il faut essayer de penser à autre chose qu’aux petites douleurs qui surviennent immanquablement à ce moment de la course, les paysages magnifiques qu’on a traversés y contribuent bien, mais rien de mieux quand même que la musique pour aider à se remettre dans le rythme. Sur le trail des Lavoirs j’avais oublié la musique et ça m’a vraiment manqué.
Les ravitaillements étaient bien placés, 23ème et 40ème kilomètres, après le deuxième ravitaillement on se dit quand même que c’est presque la fin, et subitement tout s’arrange, les jambes bizarrement répondent mieux, comme quoi le facteur psychologique est quand même primordial !
La fin de la course a été bonne, on a même eu droit à quelques rayons de soleil bien agréables, j’apprécie toujours aussi moyennement de devoir faire un tour de stade avant de franchir la ligne d’arrivée, mais bon c’est le seul point négatif que j’ai trouvé si tant est qu’il faille à tout prix en trouver un !
Rendez-vous l’année prochaine sur le même parcours.