J’ai la chance de partager ma passion du sport avec mon mari, et aujourd’hui avec mes enfants. C’est d’ailleurs en faisant du sport que nous nous sommes rencontrés mon mari et moi.
Cela représente forcément une part importante de notre vie.
On participe aux mêmes courses, on les fait parfois ensemble, parfois chacun de son côté. Cette photo est ma préférée, arrivée de la TDS, après 123 kms, 6800 mètres de dénivelé, 31 h de course quasiment ensemble du début à la fin.
Le fait de s’entrainer à deux, ça change tout
On fait la plupart des entrainements ensemble, c’est quand même beaucoup plus sympa que de courir tout seul.
C’est aussi une question de motivation, ce n’est pas facile de partir courir seul avant d’aller au boulot à 6 heures du matin, c’est plus motivant si quelqu’un vous accompagne.
Le week end c’est pareil. Si on doit faire une sortie de deux ou trois heures, mieux vaut être au moins deux, c’est moins monotone.
On participe aux mêmes trails
Idem pour les courses. Se lever tôt, parfois très très tôt un dimanche matin, c’est plus simple quand on est deux.
Alors évidemment ce n’est pas facile de courir au même rythme. Brice est plus rapide que moi, et on ne gère pas du tout les courses de la même façon. Il va partir très vite pour se dégager de la foule au départ et avoir le champ libre après, moi je suis un diesel, j’ai du mal à partir vite et une fois que j’ai trouvé mon rythme de croisière, je fais toute la course sur le même tempo. On essaie de faire les ultra ensemble, c’est difficile de courir plus de 100 kms seul, en revanche pour les formats plus petits, souvent chacun fait la course à son rythme.
Le sport et la famille
Faire du sport ensemble nous permet de partager pleins de bons moments, qui font ensuite de très bons souvenirs. Et la vie est faite de ces souvenirs, de tous ces moments passés ensemble, à partager des fous rires (8 après, les enfants me parlent encore de ce moment où j’ai fait chavirer notre canoë en me penchant du mauvais côté…et 8 ans après ils rigolent encore….), des bons repas après une journée au ski dans le froid, des moments parfois difficiles durant les courses, où l’on se soutient.
Mais pas seulement des moments de course à pied….
Nous n’avons jamais « poussé » nos enfants à courir. D’ailleurs pendant des années, ils n’ont pas couru. En revanche ils ont toujours fait du sport et plein de choses différentes, chacun de leur côté, en fonction de leurs goûts (tennis, basket, équitation), ou des activités plus culturelles (théâtre, dessin).
Notre fils a fait sa première course à 17 ans, les 10 kms de la prom classic à Nice, et aujourd’hui 21 ans il fait les mêmes trails que nous (jusqu’à 50 ou 60 kms). Les filles s’y mettent aussi. Et on commence à envisager des projets sympas, comme le marathon de New York tous ensemble.
On fait souvent des randonnées en famille.
Le sport entre amis
Le sport, ce sont aussi les amis, les week ends à Chamonix (c’est un peu notre deuxième « chez nous » cette ville), ou ailleurs, tous ces moments partagés, qui font que non, la course à pied n’est pas un sport si individuel que ça.
Je fais d’ailleurs un petit clin d’oeil à un groupe formidable, créé par un ami, « les guerriers de l’endurance », dont certains membres sont sur ces photos. Ils s’entrainent ensemble, parfois tard le soir, planifient leurs courses à l’année, pour passer de bons moments ensemble. Ils sont loin de nous en région parisienne, mais on partage quand même certaines courses ensemble.