Trail de Gorbio 42 kms

42 kms, 2800 mètres D+

Gorbio est un magnifique petit village perché au dessus de Menton. Franchement je n’en finis pas de m’extasier sur toutes les merveilles de cette région.

C’est notre premier gros trail depuis la TDS. 42 kms, la distance n’est pas à prendre à la légère. D’autant que j’ai rentré 4 stères de bois durant la semaine, et que le dos tire un peu au départ.

On a passé la nuit tous les 3 à Menton, pour ne pas avoir à se lever à 4 heures du matin le jour de la course. Excellent restaurant le soir, risotto aux fruits de mer, un délice, avec un très bon rosé en accompagnement. Je l’ai dit, je suis dans les courses plaisir depuis un moment, inutile de me parler d’une pasta party à la Saint Yorre la veille d’une course 🙂

Tous les bons moments passés avant la course, les petits restaus avec les copains ou en famille, font partie du plaisir de faire la course.

Depuis quelques temps, je prends un plaisir incroyable à faire toutes ces sorties, je ne sais pas si c’est parce que j’ai un entrainement plus approprié, ou si c’est la « sagesse » due aux années qui passent, et qui font que, peut-être, je suis moins dans un souci de performance, mais je cours avec un bonheur incroyable. Je suis tellement contente de me retrouver dans ces paysages.

Et le soleil qui se lève au dessus de Monaco, le paysage est sublime.

Le trail de Gorbio est plutôt confidentiel, 143 participants sur le 42 kms, autant dire qu’on se retrouve très vite tout seul. Julien est parti devant, je vais faire toute la course avec Brice.

départ trail de Gorbio

 

Comme d’habitude je suis un diesel, le départ est poussif ! Il en faut des kilomètres pour que je commence à être dans la course 🙂

Le dénivelé affichait 3 belles côtes d’environ 800 mètres, plus quelques petits raidillons. On connait bien la première, c’est le parcours du 16 kms. Elle est relativement roulante, avec quelques passages bien raides, mais ça passe facile.

Les descentes par contre vont s’avérer plus difficiles, extrêmement techniques, très glissantes, il a beaucoup plu sur la côte d’Azur la semaine dernière.

La deuxième grosse montée se fait à l’ombre en sous bois, difficile aussi, mais ca passe encore bien.

Le parcours avant la troisième grosse montée est composé de faux plats et de légères descentes, si on est cuit, on ne peut plus courir. On voit des coureurs marcher. C’est compliqué de courir sur du plat au bout de 30 kms de course bien raide. Mais avec Brice on est en forme, alors on court.

Au 35eme kilomètre, on est face à un mur, un vrai mur, ce n’est plus du trail c’est de l’escalade. Autant dire que là encore, il vaut mieux ne pas avoir tout donné avant 🙂

Allez, ça passe bien ! Jusqu’à la dernière descente. Mais qu’est-ce-que c’est que c’est que cette descente ?? Des roches énormes, des pierres glissantes. A ce moment là de la course (37ème kilomètre) j’ai une pêche incroyable, je l’ai dit je suis un diesel, je commence à me mettre en route au 25ème ! J’ai envie de courir, d’accélérer et je me retrouve à 4 pattes à essayer de franchir ces pierres, mais quelle frustration ! Brice disparait devant, je râle toute seule derrière.

Je vais retrouver Brice quelques kilomètres plus loin, les pierres lui auront été fatales, une entorse !

Je fais les derniers kilomètres assez vite, ça descend, c’est enfin roulant, je ralentis sur la fin pour finir avec Brice qui a du mal à courir à cause de son pied, on a fait toute la course ensemble, on ne va pas finir à 5 mn d’intervalle.

On retrouve julien à l’arrivée, qui a connu une course un peu plus difficile que d’habitude, une entorse également, et peut-être un léger manque d’entrainement. On est sur le podium avec mon Julien, chacun dans sa catégorie, une magnifique journée, vivement les 65 kilomètres de l’Aveyron en décembre.

 

 

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